Le président du TAJ Le patron de TAJ a affirmé qu'il ne faut pas jeter de l'huile sur le feu car, dit-il, la situation est assez délicate avec ce qui se passe au niveau des frontières. La colère des Unités républicaines de sécurité inquiète sérieusement le gouvernement. Le président du parti Tajamoue Amal el Djazair TAJ, Amar Ghoul s'est longuement attardé sur ce sujet d'actualité. Intervenant lors d'une réunion du bureau politique qu'il a convoqué hier au siège du parti, M.Ghoul n'a pas été par quatre chemins pour mettre en garde contre toute atteinte à la stabilité du pays. «Il est interdit à quiconque de franchir les lignes rouges et de porter atteinte à la stabilité du pays», a-t-il dit en préambule. Se référant à la conjoncture actuelle marquée par la situation tendue au niveau des frontières, le patron du TAJ estime qu'il ne faut pas perdre de vue que l'Algérie est ciblée de partout. En plus de sa position géostratégique et ses décisions intransigeantes sur certains dossiers, l'orateur affirme qu'il y a des tentatives qui visent à affaiblir son rôle dans la région du Sahel. Ce membre du gouvernement a appelé les citoyens à préserver l'unité du pays et à éviter tout ce qui risque de mener à un dérapage. S'adressant aux contestataires, M.Ghoul s'est voulu très rassurant. «Le gouvernement prendra au sérieux ce dossier», a-t-il certifiés en précisant que la réunion d'aujourd'hui aboutira certainement à des solutions. Tout en estimant que les revendications sont légitimes, le patron du TAJ a appelé les policiers à se fier aux engagements du gouvernement. «Faites confiance au gouvernement et aux promesses du Premier ministre», a-t-il insisté en invitant les contestataires à privilégier la voie du dialogue responsable et organisé. «Le gouvernement est disposé à dialoguer pour trouver des solutions à toutes les problématiques posées dans le cadre de collaboration interactive, loin de semer l'instabilité dans une institution nationale très importante qui a oeuvré à la sauvegarde de la sécurité et la stabilité du pays», a insisté M. Ghoul devant les membres du parti et des journalistes. Il a appelé à éviter toute manipulation qui risque d'induire le pays dans une crise sans précédent. Le patron de TAJ a affirmé qu'il ne faut pas jeter de l'huile sur le feu car, dit-il, la situation est assez délicate avec ce qui se passe au niveau des frontières. Amar Ghoul a invité tous les acteurs de la société à «apporter une sérieuse contribution à la recherche de solutions aux problèmes socioéconomiques et politiques pour préserver la paix et la stabilité du pays». A propos de la situation à Ghardaïa, ce responsable a invité les autorités concernées et les habitants de la région à «intensifier les efforts et à lancer un message de paix et d'entraide entre les enfants de cette région», soulignant l'impératif de «faire montre de sagesse et de retenue pour écarter les différends fictifs que certaines parties veulent exploiter pour ébranler la stabilité du pays». Concernant la situation qui prévaut dans les pays arabes et ceux de la région, le président de TAJ a salué les efforts et initiatives consentis par l'Algérie pour le recouvrement de la paix et de la sécurité dans les pays du Sahel et du Maghreb arabe. Développant une analyse de la situation, il a expliqué que «les histoires du printemps arabe, d'Al Qaîda et de Daesh qui tournent autour de la scène arabe, ne sont que des scénarios qui visent à déstabiliser et fragiliser les Etats». M.Ghoul se demande d'ailleurs «pourquoi les grandes puissances sont en état d'alerte et s'unissent pour combattre Daesh alors qu'il y a juste quelques mois Ghaza a croulé sous les bombardements et le silence de la communauté internationale?». Selon lui, cette question donne sérieusement à réfléchir tout en dénonçant toutefois tout acte perpétré au nom de l'islam.