Le Royaume chérifien n'a plus les moyens d'acheter la paix sociale. La dette marocaine frôle le seuil critique des 65% du PIB, un niveau que le FMI n'aimerait pas voir dépasser. Aux dernières nouvelles, les estimations des experts tablaient sur un niveau de 64% en 2014, dans ce pays voisin. D'autres spécialistes ont fait également part de leurs analyses qui ont fait ressortir que la dette du Trésor passerait de 63,5% du PIB en 2013, à 67,5% en 2014. En tout cas, au vu de ces sombres prévisions, les choses ne sont pas pour rassurer les autorités chérifiennes qui subventionnent de nombreux produits de large consommation, dont le lait et le pain. La dette du Maroc se creuse donc de manière exponentielle. Un rapport révèle que la dette marocaine a augmenté de 6% pour atteindre les 587,4 milliards de dirhams à la fin de l'été dernier. La dette avoisinait les 554,3 milliards de dirhams en 2013. L'encours de la dette extérieure du Trésor accusait une aggravation de 7,56% au 2e trimestre 2014. Finalement, le tableau de l'économie marocaine est peu reluisant.
