Les causes sont souvent reliées à des problèmes techniques au cours même du vol. Néanmoins, cela n'empêche pas des investigations pour déterminer avec exactitude l'origine de l'accident. En raison probablement à des problèmes relatifs à des défaillances d'ordre technique, selon des sources très bien informées, un avion de combat, type Mig-25 s'est crashé mardi dernier, vers 18h30, en effectuant un exercice d'entraînement près du Polygone central de l'Air à Hassi Bahbah. L'accident, confirme un communiqué du ministère de la Défense nationale, a eu lieu à Tiaret, au niveau de la 1re Région militaire, précisant que le pilote a réussi à s'éjecter fort heureusement et s'en est sorti indemne. La même communication souligne «aucun autre dégât n'a été enregistré sur les lieux», ajoutant qu'«une commission d'enquête a été immédiatement désignée pour déterminer les causes et les circonstances de cet accident». Le 13 octobre dernier un précédent communiqué provenant de la même source avait fait état d'un autre crash dans la même région de la wilaya de Tiaret. Il s'agissait d'un avion bombardier de type Soukhoï (Su-24) des Forces aériennes algériennes. Malheureusement, ce crash n'a pas été sans conséquences puisque l'accident avait causé la mort des membres de l'équipage, en l'occurrence le pilote et l'officier navigateur système. «Suite à ce tragique accident, une commission d'enquête a été désignée pour déterminer ses causes et ses circonstances», mais on ignore toujours les résultats. Deux ans plus tôt, soit en 2012, une équipe désignée par les hautes autorités militaires avait entamé une enquête sur les causes d'un accident relativement rare lorsque deux avions militaires s'étaient percutés en plein vol lors d'un entraînement à Tlemcen, dans l'extrême Ouest algérien, provoquant la mort des pilotes. Mais plus récemment, soit en février 2014, le crash d'un avion militaire dans l'est de l'Algérie avait fait 77 morts. Il s'agissait d'un avion Hercule C130 appartenant à l'armée de l'air algérienne qui s'est écrasé dans la région de Oum El Bouaghi au nord-est du pays, plus exactement au niveau de djebel Fartes dans la localité de Oued Guessam commune de Aïn M' lila. Le bilan a été trop lourd annonçant la mort de 99 passagers et de quatre membres d'équipage, un seul survivant a été retrouvé. L'avion transportait des militaires et des familles de militaires. Le crash serait dû aux mauvaises conditions climatiques. La visibilité était impossible et l'avion a percuté le sommet d'une montagne. D'apparence, ces accidents répétés donnent froid au dos, néanmoins des experts expliquent que dans l'aviation il n'y a pas de risque zéro. Comparé à d'autres pays et vu le nombre de vols et des exercices d'entraînement, il y a moins d'accidents en Algérie qu'ailleurs et dans ce genre d'entrainements il faut savoir prendre des risques. Le plus important, selon des experts avertis, c'est la vie des pilotes quand il s'agit d'un vol d'exercice militaire. Les causes sont souvent reliées à des problèmes techniques au cours même du vol. Néanmoins, cela n'empêche pas des investigations pour déterminer avec exactitude l'origine de l'accident. Les mêmes sources soulignent que ce genre d'accidents est toujours prévisible, d'où l'importance de développer une stratégie de prévention, notamment pour préserver la vie du pilote.
