Une centaine d'exposants, tant nationaux qu'étrangers issus d'une quinzaine de pays déjà partenaires ou en voie de l'être Quatre trophées ont été décernés aux meilleurs exposants. Le 9ème Salon international de l'agriculture d'Alger (Agro-Expo Filaha) a clos hier, ses portes au terme d'une exposition qui aura duré cinq jours. Cette manifestation économique d'importance, s'est déroulée au Palais des expositions d'Alger (Safex). En accueillant plus d'une centaine (115) d'exposants tant nationaux, au nombre de 63, qu'étrangers (47) issus d'une quinzaine de pays déjà partenaires ou en voie de l'être, le salon qui a été inauguré officiellement jeudi dernier par Mohamed Allioui, secrétaire général de l'Union nationale des paysans algériens (Unpa) a clos hier après-midi en attribuant quatre trophées de participation. Les bénéficiaires sont le forum «Oleomed» avec son entreprise «Issoula-olive» une jeune firme à encourager qui n'a que trois ans d'âge. Elle s'occupe du raffinage et de l'extraction des huiles d'origine végétale et qui s'emploie à transformer en particulier l'huile pour produire du savon. Le second trophée devait récompenser l'agriculture familiale du forum «Agro-écologie», si la quatrième médaille revenait à la direction de l'eau au niveau du ministère de l'Agriculture pour son forum «Agri Aqua», la troisième médaille a été attribuée à l'entreprise «Timac-Agro Algérie» qui fabrique notamment des fertilisants comme Phytoferti et Phytosem. Cette entreprise algérienne est filiale depuis 25 ans du groupe français Rouiller de Bretagne représenté par une quarantaine de bureaux de par le monde. L'activité de Rouiller Algérie consiste à inventer de nouveaux concepts et solutions, grâce à un staff étoffé d'une cinquantaine d'ingénieurs agronomes à travers toute l'Algérie. Elle réalise des techniques et expertises de culture agricole toutes filières confondues a confié à L'Expression Moncef Bourouk Dr vétérinaire, directeur général de Timac Agro Algérie, et néanmoins vice-président du Groupe de réflexion de la Fondation Filaha Innove (Grfi). Il a expliqué que ces «techniques accompagnent les agriculteurs algériens pour optimiser leur culture dans la précocité, la productivité et la génétique avec une garantie de brevet mondial homologué par le ministère de l'Agriculture et du Développement rural (Madr). «Tous les brevets, dit-il, sont sûrs en qualité, en traçabilité et préservent la santé publique et l'environnement... Ces brevets, précise Bourouk sont dotés du certificat mondial 'Ecocert'' qui garantit aussi l'exigibilité de l'agriculture biologique». Quelque 300 distributeurs privés fournissent à l'Oaic ces produits homologués les mêmes que ceux utilisés par les céréaliers dans le monde. Comme firme de service en nutrition végétale, nous vendons également une expertise dont est cliente l'entreprise de phosphates «Pherphos» qui transforme cette matière première en engrais en Europe.» Cinq Forums interprofessionnels ont été programmés, à savoir: la santé et la nutrition végétale, l'agriculture familiale (développement rural, Agro-Ecologie, Siafil (l'interprofessionnel des fruits et légumes et produits du terroir), Oleomed (filière oléicole) et Agri-Aqua (l'eau et l'agriculture). Parallèlement aux nombreux stands exposant divers produits agricoles nationaux et leur transformation avec en accompagnement des produits phytosanitaires et engrais fertilisants, figure un aspect technique fonctionnel dont il est utile de souligner l'importance. Il s'agit de la présentation de l'avion monoplace d'épandage baptisé «Agricole Safir-43 E» construit à 100% par l'Entreprise de construction aéronautique (ECA) à la base de Tafraoui dans l'ouest du pays, au sud de la ville d'Oran, dans la daïra de Oued Tlélat. Placé sous le haut patronage du premier responsable, ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Abdelwahab Nouri, cette 9e édition de ce Salon professionnel s'inscrit dans les différents programmes ayant été lancés par le secteur de l'agriculture et du développement rural. Il s'agit notamment de l'intensification de la production, de la régulation des filières de production, de l'organisation interprofessionnelle, de la recherche et développement, de la formation ainsi que du foncier sans omettre le volet agricole familial, un facteur non négligeable du développement rural.