img src="http://www.lexpressiondz.com/img/article_medium/photos/P141124-18.jpg" alt="Une "grave dérive" pour Hanoune" / Elle rejoint le Front des opposants aux demandes des opposants, en qualifiant ces derniers de leurrer l'opinion nationale. Fidèle à ses principes et à ses positions, Louisa Hanoune, la SG du Parti des travailleurs (PT) ne fléchit pas et ne fait pas marche arrière. Parler d'élection présidentielle anticipée, en invoquant la santé du président de la République, est une «grave dérive». C'est en ces mots bien précis et pesés qu'elle a répondu aux parties exprimant cette revendication. En effet, lors d'un meeting animé à Guelma, avec ses militants et cadres de la région Est du pays, Mme Hanoune a déclaré: «Il n'y a pas de vacance de pouvoir dans notre pays et la question de la légitimité du chef de l'Etat a été tranchée par le peuple qui l'a élu lors d'un scrutin propre qui a reflété fidèlement la volonté des Algériens de voir maintenues la sécurité et la stabilité du pays». Justifiant ses propos, elle dira que «le président de la République est capable d'examiner tous les dossiers et de prendre des décisions». Par ces déclarations, la SG du PT a livré son opinion et a démarqué son territoire vis-à-vis des membres de la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (Cnltd) qui ont invoqué l'état de santé du président pour légitimer leur demande et ainsi l'application de l'article 88. Ce à quoi Mme Hanoune a rétorqué: «Toutes les institutions de l'Etat fonctionnent de manière normale». Pour elle, les parties qui soulèvent à chaque fois la question de la maladie du président «veulent leurrer l'opinion nationale et internationale après avoir été incapables de présenter le moindre élément prouvant que la dernière élection présidentielle n'avait pas été propre». Mme Hanoune avait auparavant réitéré, devant les nombreux militants et cadres de son parti venus des wilayas de l'est du pays, la demande de sa formation politique de hâter le projet d'amendement de la Constitution qui, pour elle, constitue aujourd'hui en Algérie «une question fondamentale». Cet amendement, permettra selon elle, de «consolider les importants acquis obtenus à tous les niveaux par l'Algérie durant la précédente décennie» et de «renforcer la stabilité et la sérénité dans le pays en cette période de tension». Abordant le volet économique, elle a salué l'annulation de l'article 87 bis qui «profitera à 3,9 millions d'Algériens». Elle a, à cet effet, réitéré son appel à «poursuivre le processus de correction du parcours économique du pays en relançant les entreprises publiques et en recourant à la règle des 51-49% dans les contrats de partenariat». Concernant la situation qui prévaut en Palestine, une question importante pour le PT, Mme Hanoune a annoncé le lancement, à compter du 29 novembre, d'une «vaste campagne de solidarité à léchelle internationale en coordination avec l'Union générale des femmes algériennes (Unfa)». Cette initiative qui coïncidera avec le 67ème anniversaire de la Nekba, sera marquée par la diffusion de l'appel de son parti et de l'Unfa pour «stopper l'agression (à) contre le peuple palestinien», a ajouté Mme Hanoune, affirmant que cet appel est «approuvé de fait par des organisations de travailleurs dans les cinq continents, ainsi que par l'Organisation des Nations unies (ONU)».