L'université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou a commencé, depuis samedi, l'opération de préinscriptions. Dix guichets, un bureau d'information et un bureau pour le dépôt des fiches de voeux ont été mis place. En tout, plus d'une quarantaine d'agents sont à pied d'oeuvre. Les bacheliers curée 2004, se présentant généralement accompagnés de leurs parents, étaient relativement nombreux, hier. Depuis le début de la campagne, la veille, ce sont plus de 1 200 candidats aux études supérieures à être reçus par les services de l'université. Parmi eux, certains bacheliers d'autres wilayas : Tissemsilt, Boussaâda, Alger, Blida en vacances dans la région, ont opté pour l'université de Tizi Ouzou pour les pré-inscriptions. Le nombre d'étudiants est appelé à doubler dans les jours à venir. Certes, l'université Mouloud-Mammeri n'a pas organisé de portes ouvertes mais est intervenue dans les lycées en cours d'année. Les élèves de terminale ont été soigneusement renseignés et des documents leur ont été distribués pour faciliter leurs démarches auprès des services des inscriptions notamment. De fait, hier à l'université, les jeunes semblaient se mouvoir en terre connue. Approchés, certains bacheliers, encore sous le coup de l'émotion, déclarent: «Nous n'avons rencontré aucun problème, tout est simple et facile.» Une jeune fille dira: «Ce qui est le plus important c'est la filière. Avec ma moyenne, je peux aller en médecine, mais le secteur semble saturé et les études en pharmacie c'est à Alger.» Un autre de ses camarades intervient pour dire: «Mon rêve c'est de faire du journalisme. Mon choix est déjà fait!» Après avoir longuement discuté avec ces futurs étudiants, il semble que l'on peut faire un certain classement quant au choix des filières. En tête médecine et pharmacie, suivies des langues étrangères puis les sciences économiques. Beaucoup ont opté également pour tamazight et le droit, les lettres arabes fermant la marche. L'autre problème qui semble préoccuper les filles notamment, est celui de l'hébergement, mais les responsables rencontrés se montrent sereins. Pour eux, avec la réception d'une nouvelle résidence lors de la rentrée, probablement Hasnaoua III résoudra beaucoup de problèmes. Pour ce qui est des places pédagogiques, l'université Mouloud-Mammeri affirme être en mesure de répondre à la demande.