La ville des Genêts attend toujours son nouveau stade Vers un arbitrage international pour résoudre le conflit avec l'espagnole FCC Construction? Le stade de 50.000 places de Tizi Ouzou continue de faire parler de lui plusieurs mois après l'arrêt du chantier de sa réalisation. Un arbitrage international serait nécessaire pour dénouer le conflit qui oppose le maître d'ouvrage, la direction de la jeunesse et des sports de la wilaya au consortium espagnol FCC Construction qui s'est retiré début août dernier. En effet, l'entreprise espagnole justifiait son retrait par l'incapacité à respecter le délai fixé par le ministre, Mohamed Tahmi qui exigeait la réception du stade avant la fin de l'année 2015 lors de sa visite dans la wilaya de TIzi-Ouzou le 17 juillet 2014. Les espagnoles avaient considéré qu'il était impossible de réaliser le chantier en si peu de temps alors que depuis son lancement le mois de mai 2010, il y a quatre ans, le taux de réalisation n'a pas dépassé 30%. Aussi, les responsables du constructeur auraient réclamé une somme de 3 millions d'euros pour les besoins financiers des procédures de résiliation du contrat. De son côté, le responsable de la DJS qui intervenait lors de la session de l'APW de Tizi-Ouzou estimait que son organisme ne devait rien au constructeur espagnole. Bien au contraire, ce dernier était redevable de verser une avance forfaitaire au nouveau constructeur. Jusqu'à hier donc, les choses sont restées en l'état malgré la volonté des deux parties de trouver un compromis à l'amiable. Par ailleurs, il est à rappeler que le feuilleton du stade en question se poursuit. D'autres épisodes viennent alimenter le suspens. Alors que les espagnoles ont baissé les bras à cause du délai jugé trop court, c'est un consortium turc, cette fois, qui vient de s'engager dans les travaux. L'entreprise Mapa (....) a dors et déjà entamé les travaux tout en acceptant le délai de remettre le chantier avant la fin 2015. Chose qui ne semble pas être du goût des espagnoles car, ces derniers sont venus contester la procédure de début de travaux par les turcs. Ils reprochent à entreprise turque de n'avoir pas respecté la procédure réglementaire consistant à attendre jusqu'à la fin de la procédure juridique de retrait. En tout état de cause, les deux l'entreprises en chantier actuellement, Mapa et ETRHB semblent décidées à remettre le stade dans les délais impartis. Ainsi donc, les pronostics sont relancés mais cette fois-ci, comme l'avait annoncé le ministre lors de sa dernière visite, des sanctions sévères seront prises en cas de retards dans la livraison. Il s'agit bien d'un défi en constatant l'avancée des travaux à l'état actuel. Alors que le stade de football est à 35%, le taux de réalisation des VRD (Voies et Réseaux Divers) n'est qu'à 6%. La partie réservée au terrain d'athlétisme n'est, elle de son coté, qu'à 20%. Enfin, pour mettre les points sur les «I», Mohamed Tahmi a mis fin à toutes les spéculations faisant état de la possibilité d'inscrire le stade de Tizi-Ouzou dans le dossier de la demande algérienne d'organisation de la coupe d'Afrique de 2017.