Lancés en 2012, les travaux de réalisation de la Grande mosquée d'Alger, confiés au groupe chinois Cscec, accusent un retard d'une année et demie, a révélé le ministre de l'Habitat, samedi dernier. «La révision du calendrier des travaux et l'application du système de travail posté permettront de réduire ce retard à une année pour la réception de la mosquée en septembre 2016», a-t-il affirmé. Conséquence de la chute des prix du pétrole, le maître d'ouvrage compte désormais faire appel à des entreprises algériennes pour la fourniture de certains matériaux comme l'albâtre, le marbre, le bois et la céramique. Etalée sur 20 hectares, la Grande mosquée d'Alger aura une salle de prière de 20.000 m2, une esplanade, un minaret d'une hauteur de 270 m, outre une bibliothèque, un centre culturel, une maison du Coran, des jardins, un parking, des bâtiments de l'administration de la Protection civile et de la sécurité, ainsi que des espaces réservés à la restauration.