Un doublé de Balboa, dont un penalty très litigieux, a envoyé la Guinée équatoriale (baptisée Nzalang, c'est-à-dire l'Eclair) en demi-finale au détriment de la Tunisie (2-1 a.p.), furieuse de l'arbitrage, et avec une fin de match totalement confuse, samedi dernier à Bata. Le match s'est terminé dans la confusion la plus totale: l'arbitre a dû se faire escorter pour rejoindre le vestiaire et ne pas se faire agresser par les joueurs tunisiens, et dont certains l'ont été par les forces de sécurité locales. Le ministre des Sports, Francisco Pascual Obama, est descendu sur la piste d'athlétisme après le coup de sifflet final et a répété une vingtaine de fois, micro en main: «Nous demandons le calme! Nous demandons le calme!» afin que l'ambiance électrique ne dégénère pas davantage. Avec cette victoire du «N'zalang» (Eclair), la CAN est désormais surchargée d'électricité, surtout que la délégation tunisienne réclame le départ de Hayatou, le patron de la CAF.