L'Office national de la météorologie estime que d'autres vagues de chaleur ne sont pas à écarter dans les jours à venir. Une chaleur torride est ressentie depuis lundi dernier sur l'ensemble du territoire national. En faisant des projections pour les jours à venir, les prévisions indiquent que les températures peuvent atteindre un seuil caniculaire. Les services de l'Office national de la météorologie ont prévu des pics de température de 46 degrés à l'ombre. Pour les régions sahariennes, les pronostics montrent qu'un climat étouffant affectera surtout Adrar, In Salah, Timimoun, El Goléa, Reggane, Aoulef, Hassi Messaoud et Ouargla. Les températures dans les régions évoquées atteindront 48 et 50 degrés à l'ombre et 55 au soleil. Selon le bulletin spécial rendu public par l'Office national de la météorologie «cette vague de chaleur s'étendra localement vers le littoral situé entre Chlef et El-Tarf avec des pics de 40 degrés notamment pour les journées de lundi et de mardi». Les citoyens, en effet, craignent un impact de cette vague de chaleur, semblable à celui de l'année dernière où plusieurs personnes ont été hospitalisées après la canicule. Les personnes âgées et celles qui souffrent d'insuffisance respiratoire sont les premières victimes. Justement, sur cette question précise, les services relevant du ministère de la Santé et de la Réforme hospitalière, contactés hier par nos soins, se montrent plutôt «sereins». «Ce ne devrait être qu'une vague passagère. Néanmoins, nous n'écartons pas l'enregistrement de certaines souffrances au niveau des centres hospitaliers, mais nous pensons tout de même qu'il n'y aura pas d'impact exceptionnel», affirme-t-on. Cela n'empêche pas la mise en état d'alerte des services sanitaires en vue de faire face à toute urgence. Le département de Mourad Redjimi reconnaît cependant que le nombre de consultations médicales va crescendo du fait de la canicule. En revanche, a-t-on précisé, «tous les moyens nécessaires sont mis en place afin de parer à toute éventualité et pour garantir une prise en charge convenable des patients». Par ailleurs, aucune campagne de sensibilisation et/ou d'information n'est envisagée. Car on table sur le retour à la normale, la saison estivale tirant à sa fin. De son coté, l'Office national de la météorologie estime que d'autres vagues de chaleur ne sont pas à écarter pour les jours à venir. L'ONM évoque aussi une éventuelle hausse des températures. Les signaux d'alarme continueront d'augmenter dans le grand Sahara. La sécheresse sera décidément sévère, avec des conséquences considérables pour l'agriculture et les ressources en eau. Pour la précision, la canicule intervient lorsque la température est inhabituellement élevée le jour, mais surtout lorsqu'elle demeure très élevée la nuit et que la chaleur sévit plusieurs jours consécutifs. Selon des rapports établis par certains experts, les vagues de chaleur au XXIe siècle devraient être plus sévères dans des zones qui en font déjà l'expérience. Mais d'autres régions pourraient aussi être davantage confrontées à ce phénomène, «ce qui pourrait avoir de sérieux effets parce que ces régions ne sont pas actuellement bien adaptées pour affronter les vagues de chaleur».