cela représente 2% des requêtes exprimées. La commission chargée de l'étude des recours au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a eu à examiner quelque 20.000 demandes de recours introduites par les nouveaux bacheliers dans les différents établissements existants à l‘échelle nationale. Parmi ce nombre, 2000 demandes seulement ont été acceptées, soit 2% des requêtes exprimées. En effet, l'opération du dépôt des recours qui s'est déroulée du 23 au 31 août dernier, a vu un afflux considérable de nouveaux bacheliers dont le choix qui leur a été proposé ne correspond pas à celui qu'ils désirent. Concernant les 22.000 nouveaux bacheliers inscrits dans les 7 établissements que compte l'université d'Alger, quelque 5000 demandes de recours concernant les orientations pédagogiques ont été introduites et uniquement 713 étudiants ont eu une suite favorable. Ce chiffre, transmis par le ministère de l'Enseignement supérieur vient contredire celui avancé par certains organes de presse qui ont annoncé le nombre de 12.000. Quoiqu'il en soit, dans les campus universitaires, la grogne est grande chez nombre de ces nouveaux bacheliers qui ne cessent d'exprimer leur mécontentement et refus des filières auxquelles ils étaient orientés et qu'ils jugent inadéquates avec leurs choix exprimés. Selon, M.Mustapha Haouchine, cadre au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, «la règle est claire et irrévocable : seuls les dossiers où des erreurs techniques (fautes de frappe et de saisie) ont été signalées sont pris en considération. Dans ce cas la commission chargée de l'opération s'en occupera et veillera à ce que ces dossiers soient bien traités». Notre interlocuteur ajoute que les dossiers de recours sont abordés en prenant en considération la moyenne obtenue à l'examen du baccalauréat et en fonction des places pédagogiques disponibles. Dans ce cas précis, si l'étudiant n'a pas eu la première filière de son choix, faute de manque de places pédagogiques, il est automatiquement affecté dans la deuxième filière qu'il a choisie dans sa fiche de voeux. Aussi, l'étudiant dont la branche qui lui a été proposée par l'université ne figure pas dans la liste des 10 choix émis, dans cette situation, il ouvre normalement droit à un recours. Ainsi la filière lui sera accordée en fonction de sa moyenne obtenue au baccalauréat. Ce sont là, entre autres, les principaux cas que la commission chargée des recours au ministère de l'Enseignement supérieur juge acceptables et auxquels des suites favorables sont accordées d'office. S'agissant des étudiants qui sont affectés dans les universités se situant loin de leur lieu de résidence, comme c'est le cas de certains nouveaux bacheliers envoyés dans les universités de l'intérieur du pays, «ces cas seront traités dans le cadre du transfert inter-établissements. L'attache sera prise avec la direction de l'université souhaitée par l'étudiant qui va, à son tour, étudier son dossier». Cela sera examiné en fonction de la capacité d'accueil et des places pédagogiques disponibles dans l'université dans laquelle l'étudiant souhaite son affectation. Ainsi, les étudiants qui n'ont pas pu obtenir la filière de leur choix vont certainement trimer face à un choix qui n'est pas le leur, chose qui aura à coup sûr des retombées néfaste sur leur cursus universitaire.