les forces combinées de sécurité ont déploré la veille de ce week-end, selon nos sources, cinq blessés dans leurs rangs dont trois grièvement. Engagées depuis mardi dernier, dans les maquis de Mizrana, situés à 60 km à l'est de Boumerdès sur la route de Tiggzirt, les forces combinées de sécurité ont déploré la veille de ce week-end, selon nos sources, cinq blessés dans leurs rangs dont trois grièvement. Les faits : un détachement militaire qui avait ce mercredi vers 8 h, pour mission principale de boucler la partie sud de cette zone montagneuse, non loin du douar de Béni Sabber, a été surpris, a-t-on indiqué, par la déflagration d'une bombe artisanale de forte puissance. Trois militaires ont été grièvement atteints aux membres inférieurs. Moins d'une demi-heure plus tard, une autre bombe explose presque au même endroit, blessant un autre soldat de l'ANP et un repenti originaire de la région. Trois victimes furent immédiatement évacuées sous escorte, a-t-on précisé vers l'hôpital d'Aïn Naâdja à Alger. Les deux autres ont été soignées au niveau d'une structure sanitaire de la périphérie. Mais la proportion est cette semaine, surtout au profit des forces étatiques de sécurité qui ont mis hors d'état de nuire, selon un bilan provisoire, pas moins de trois terroristes au premier jour de l'opération. Plus important encore, entre mercredi et jeudi derniers, les forces de l'ANP ont pu capturer, quatre éléments de la nébuleuse sanguinaire traquée. Ayant épuisé leurs munitions lors d'un accrochage, trois terroristes furent contraints de se rendre ce jeudi. Agé d'une vingtaine d'années et originaire du quartier de Sidi El Medjni de Dellys, un de leurs acolytes a été, lui, arrêté la veille au cours de la même opération. Recueillant de plus en plus d'autres (utiles) informations sur les mouvements des sections locales du Gspc, l'armée régulière poursuit l'encerclement des périmètres intensément bombardés, mardi dernier, par les hélicoptères de combat et l'artillerie classique. Cette importante partie de la Kabylie maritime est ciblée par les forces de sécurité, rappelons-le, pour la quatrième fois, en moins d'une année. Favorisées par le relief (fortement escarpé) de cette vaste forêt, les différentes seriates (sections) du Gspc y ont réimplanté ces dernières semaines, selon des informations recoupées, leurs camps d'entraînement et d'initiation des nouvelles recrues au djihad, selon les préceptes d'Ibn Taymia, le maître à penser de la mouvance islamiste d'obédience salafite. Selon d'autres sources, d'importants groupuscules de terroristes s'y sont regroupés sous la houlette de Hamid Saâdaoui, alias Yahia Abou El Haythem, pour y tenir un conclave. L'intervention à temps des contingents de l'armée a bouleversé, a-t-on affirmé, les plans diaboliques des hordes islamistes locales.