L'Association pour la sauvegarde de la jeunesse de la wilaya de Béjaïa et le bureau de l'Organisation des Nations unies en collaboration avec le ministère de l'Emploi et de la Solidarité nationale organisent, les 22 et 23 du mois en cours, un Séminaire international à la maison de la culture de Béjaïa. Cette rencontre verra la collaboration active des partenaires aussi importants les uns que les autres. Il s'agit d'abord de l'Office national de la lutte contre les drogues, un organisme disposant d'une énorme batterie de statistiques sur le sujet, mais également de l'Unicef et de plusieurs partenaires étrangers qui ont confirmé leur participation à savoir les ambassades du Canada, de la France, de la Belgique, du Danemark, de la Suède, de l'Union européenne, avancent certaines sources. Durant ce séminaire, plusieurs communications portant sur des thèmes choisis en l'occurrence, la violence, la drogue, le sida, le suicide etc. seront exposées par des éminents spécialistes nationaux et étrangers, dont le professeur Gilbert Ferry de France et Bachir Ridouh d'Algérie. Concernant l'objectif de ce séminaire, le président de l'association de la sauvegarde de la jeunesse, M. Oudjani, parlera, entre autres de l'identification des comportements à risques, la coordination des compétences et d'échange d'expériences entre les organismes et les parties étrangères. A moyen terme, «cette rencontre internationale servira de base de référence pour mettre en oeuvre un processus d'actions et enclencher une dynamique de lutte contre les différentes formes de violence, contre le spectre de la drogue qui touche des pans de plus en plus importants de la jeunesse, mais également contre les suicides, la délinquance et les criminalités», ajoute-t-il, avant de conclure «un débat s'impose sur les implications, la réglementation et le cadre du travail futur». Dans leur document, les organisateurs de ce séminaire affirment ignorer encore l'ampleur du désastre des fléaux sociaux, leur impact réel sur notre population juvénile tandis que la législation, dans le cadre de la lutte contre les fléaux sociaux, devient de plus en plus coercitive. C'est en somme un rendez-vous qui permettra, à ne pas en douter, de concevoir les formes de lutte plus rationnelles et s'attellera à faire une description exhaustive de la situation liée aux fléaux sociaux, du moins la définition des principaux axes directeurs de la lutte. La finalité étant d'éviter l'exacerbation de ce phénomène dangereux, aussi bien pour l'individu que pour la société dans son ensemble. Le séminaire, qui s'ouvrira mercredi prochain, restera une rencontre qui sort de l'ordinaire et sera d'un apport capital pour une société mise à mal par tant de fléaux qui se traduisent négativement sur le développement et le bien-être de tout un chacun.