Un véritable vivier du football dont la seule évocation de son stade Benhaddad donne la chair de poule aux connaisseurs de la balle ronde, n'arrive plus aujourd'hui à sortir des sentiers battus. L'un des clubs les plus prestigieux du pays, et notamment de la capitale, en l'occurrence le RC Kouba, vit aujourd'hui des moments très douloureux, depuis sa descente en championnat amateur. Un véritable vivier du football dont la seule évocation de son stade Benhaddad où le Read de Kouba avait réalisé par le passé d'authentiques exploits, et projeté au-devant de la scène footballistique tant de joueurs de renom, n'arrive plus aujourd'hui à sortir des sentiers battus, encore moins de revenir en Ligue 2 professionnelle. Pis encore, devant les derniers échecs accumulés par ce grand club algérois, de nombreux supporters ont fini par se manifester en tenant dernièrement devant le stade Benhaddad, plusieurs sit-in, pour réclamer haut et fort le départ de l'actuelle direction que préside depuis l'été 2012 le président Samir Baha, aujourd'hui démissionnaire. Il est vrai que lors de la tenue jeudi dernier de l'AG au cours de laquelle Baha devait faire entériner officiellement par tous les présents, sa décision de quitter officiellement son poste de président, cette assemblée n'aurait pas atteint le quorum, et semblerait avoir été perturbée par la présence de personnes, qualifiées par le président sus-cité, de pseudos supporters, et qui auraient investi les lieux, en faisant preuve d'un comportement scandaleux. Pour Samir Baha, ce qui vient de se passer est très navrant, et surtout fort regrettable pour le club, notamment dans un tel contexte, et au sein duquel il avait décidé de déposer officiellement sa démission. Il est vrai que devant une telle situation, il va falloir rapidement ramener le calme dans un premier temps, parmi les nombreux supporters du Read afin de permettre au RC Kouba de choisir dans la sérénité, une nouvelle équipe dirigeante, capable de mettre fin au cauchemar actuel, et qui semble perdurer depuis trois saisons. Il devient impératif pour ce club phare de la capitale, de s'appuyer désormais sur des hommes, et ils sont pourtant légion à Kouba pour reprendre en main le prestigieux Read. Le RC Kouba ne peut en cas aucun rester indéfiniment dans cette situation. Il serait inconcevable qu'un club qui a enfanté tant de champions, et notamment toute une légion de joueurs internationaux, soit aujourd'hui réduit à jouer en division inférieure. Ce serait un véritable autre gâchis de plus, de voir l'un des plus beaux ex-fleurons du football algérien, mourir à petit feu de la sorte. Les Assad et consorts n'ont certainement rien de gestionnaires, mais leur seule présence au sein du RCK devrait permettre au Raed de rappeler à beaucoup de fans koubéens, qu'il ne peut rester dans l'ombre de la sorte. Il est vrai que la chute vertigineuse du RC Kouba de Ligue 1 vers la division amateurs, relève aujourd'hui de plusieurs profondes raisons liées à un environnement plus difficile à gérer que par le passé. Cependant, il va falloir à un moment ou à un autre que tous les véritables fidèles, et notamment les authentiques supporters du club n°1 de Kouba, contribuent réellement au retour du RCK. Une mission certes difficile, mais nullement impossible à réaliser. Il est surtout venu le moment de retenir toutes les leçons, et qui ont été derrière les derniers échecs du RC Kouba. Le stade de Benhaddad ne peut pas végéter de la sorte sans fin dans le silence et l'indifférence, après avoir vécu pendant des décennies des moments très forts. Que ce soit le CAK ou le RCK, Kouba est un quartier d'Alger, synonyme de football de premier choix, à l'instar d'El Harrach, d'Hussein Dey, de Belouizdad, du Ruisseau, d'El Biar, ou encore de Bologhine. Certes, le foot koubéen va mal, mais il existe bien toujours un remède à son mal, et que ses propres enfants peuvent diagnostiquer aujourd'hui.