Le financement du terrorisme a pris ces derniers temps de nouvelles formes plus dangereuses, notamment avec les financements des Etats, a déclaré hier jeudi un observateur participant à la Conférence internationale d'Alger sur l'extrémisme violent et la dé-radicalisation, appelant les Etats à lutter sérieusement contre le phénomène. Il y a une mutation dans le financement des organisations terroristes, telles que l'organisation autoproclamée, Etat islamique (EI/Daech), le Front d'El-Nosra (branche syrienne d'Al-Qaïda), a constaté, dans une déclaration à l'APS, Richard Labévière, rédacteur en chef du magazine en ligne prochetmoyen-orient.ch, en marge des travaux. Ce sont des organisations qui ont été financé très clairement par des gens, soit des privés ou des responsables dans les monarchies du Golf, a l'instar de l'Arabie saoudite, du Qatar et du Koweït, a précisé le spécialiste dans le terrorisme en marge de la conférence, dont les travaux clôturent jeudi. Il est clair que toutes les conventions des Nations unies adoptées après les attentats du 11 septembre 2001 et renouvelées dernièrement lutter contre le financement de Daech-EI (à) mais c'est plutôt aux Etats de lutter efficacement ou non contre le financement du terrorisme, a-t-il noté.