Le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdesslam Bouchouareb, a réfuté lundi des allégations faites récemment par l'homme d'affaires Issad Rebrab faisant état de "blocages" exercés par les pouvoirs publics sur ses projets d'investissement. Intervenant lors d'un point de presse à l'issue d'une réunion du comité algéro-tunisien de coopération industrielle, M. Bouchouareb a expliqué que le patron du groupe industriel privé Cevital voulait introduire en Algérie de vieux équipements issus du renouvellement de l'usine Brandt en France acquise par l'opérateur privé national, ce qui est interdit par la loi. Issaad Rebrab s'est plaint, à maintes reprises, du blocage de ses projets d'investissement notamment dans l'industrie, l'agroalimentaire et les services. "Lors de l'acquisition de l'usine Brandt en France, les conditions qui étaient posées par le partenaire français étaient de renouveler les équipements. M. Rebrab a procédé au renouvellement des équipements, a pris les vieux équipements et a voulu les introduire dans mon pays contre une valeur de 5,7 millions d'euros alors qu'il en est le propriétaire.