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La santé des citoyens en danger
SETIF
Publié dans L'Expression le 22 - 11 - 2004

Les eaux sont traitées partiellement ou pas du tout.
Peut-on dire que Sétif est l'une des wilayas les plus propres du pays? On peut répondre par l'affirmative, mais on reste tout de même exigeant pour éviter toute source de pollution. En évoquant Sétif dans sa splendeur, il y a lieu de citer d'abord l'architecture des édifices publics et des nouvelles cités, notamment les lotissements disséminés un peu partout à travers le territoire de la wilaya.
Sétif, c'est aussi ses nombreuses forêts telles que les Babors, véritable poumon de la région, compte tenu de ses espèces animales et végétales souvent rares, voire uniques. Les espaces verts, il en existe par dizaines. Parmi les plus beaux jardins, celui de l'Emir Abdelkader situé au centre du chef-lieu de wilaya. Il s'agit d'un vrai musée naturel et historique.
L'art est vivant grâce au climat spécial des Hauts-Plateaux sétifiens. Quant à l'eau, c'est une exception. Une eau douce et limpide qui jaillit d'une multitude de sources alimentant les fontaines de la ville, dont Aïn Fouara la confidente des Sétifiens ou autres Aïn Droudj et Aïn Moro. Très beaux sont ces monts situés au nord de Sétif; ils se caractérisent par leurs arbres fruitiers. Même impression avec ces étendues céréalières des hautes plaines du sud et ces terres reboisées en pins d'Alep. Mais cela ne peut cacher certaines défaillances en matière d'hygiène et de protection de l'environnement.
Le premier cas à soulever, ce sont ces cités dites «dortoirs» où les conditions d'hygiène incitent à actionner la sonnette d'alarme. Ajouter à cela, le manque d'éclairage public, des réseaux d'AEP et d'assainissement qui sont en grande partie vétustes ou mal installés et qui éclatent à tout moment, la prolifération des moustiques, de mouches, de rats, de chats et de chiens errants. L'autre point noir est le nombre important de décharges.
Les gens continuent à jeter leurs ordures anarchiquement s'exposant ainsi à un risque de propagation de maladies diverses. Le troisième a trait au traitement des eaux usées. En effet, à l'instar des autres wilayas, Sétif a été dotée d'un important tissu industriel qui utilise l'eau en abondance, mais la plupart des unités industrielles disposent de stations d'épuration qui sont soit défectueuses soit mal conçues. Ainsi, les eaux sont traitées partiellement ou pas du tout. Plusieurs éléments chimiques, du sang d'abattage, des huiles et de la boue toxiques, pour ne citer que ceux-là, sont ainsi traînés vers les oueds et constituent un véritable danger pour la santé de la population. L'eau est aussi polluée par l'utilisation irrationnelle et inconsidérée de pesticides.
Des fertilisants et des engrais chimiques dans l'agriculture, causent ainsi des dégâts importants à la faune, à la flore et à la nappe phréatique. Heureusement, on n'en est pas encore là. Cependant, il est impératif de prendre en charge sérieusement ces stations d'épuration en imposant le traitement des eaux usées. C'est là un bref aperçu d'un état des lieux d'une wilaya et des facteurs nuisibles qui peuvent lui porter atteinte et pour lesquels des mesures doivent être prises dans l'immédiat afin de préserver ce patrimoine naturel. Il faut ajouter également que la contribution du citoyen reste indispensable et impérative car c'est en unissant les efforts de chacun, par le biais des comités des quartiers et des associations, qu'on arrivera à créer un environnement sain.


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