Le verdict dans l'affaire de malversation dans laquelle sont impliqués l'ancien conseiller du P-DG d'Algérie Télécom, Mohamed Boukhari et l'homme d'affaires algéro-luxembourgeois, Chani Mejdoub ainsi que deux sociétés chinoises, sera prononcé le 15 octobre prochain par la cour d'appel d'Alger, a annoncé jeudi le président de cette cour. Le parquet général avait requis auparavant une peine d'emprisonnement ferme de 18 ans à l'encontre de Mohamed Boukhari et Chani Mejdoub, tous deux poursuivis pour corruption, confirmant ainsi la peine prononcée par le pôle judicaire de Sidi M'hamed (première instance). Le parquet général a également requis la confirmation de la peine prononcée en première instance à l'encontre des deux sociétés chinoises, ZTE Algérie et Huawei Algérie qui est de trois années d'interdiction de soumission aux marchés publics. Mohamed Boukhari et Chani Mejdoub ont été condamnés en juillet 2012 en première instance par le pôle judiciaire spécialisé de Sidi M'hamed à 18 ans de prison chacun, rappelle-t-on. Cette peine a été commuée en décembre de la même année à 15 ans de prison par la cour d'appel d'Alger. Les deux sociétés ZTE Algérie et Huawei Algérie, avaient été, elles aussi, condamnées à une année d'interdiction de soumission aux marchés publics. L'affaire avait éclaté à la suite d'une commission rogatoire transmise au Luxembourg, dans le cadre du dossier de l'autoroute Est-Ouest, qui avait mis au jour des informations sur des pots-de-vin versés par deux sociétés chinoises aux deux prévenus. Le pôle judiciaire spécialisé d'Alger avait aussitôt ouvert une enquête sur cette affaire.