Dans une correspondance transmise aux autorités locales et nationales, les citoyens d'Ath Laâziz, chef-lieu d'une commune située à une vingtaine de kilomètres au nord du chef-lieu de wilaya, s'indignent et accusent les responsables de complaisance et de marchandage. L'objet du litige qui oppose les élus locaux aux citoyens des villages d'Amman Grour, Ikessariyen, Bezzit haut et bas, Aïn Saâda, Ichabdiwen, Ath Saïd Ouali et Laâzib, concerne l'implantation du lycée. Selon la correspondance dont une copie a été transmise à notre journal, un accord avait dans le passé été trouvé et la domiciliation avait pris en compte la densité de la population, le transport pour les élèves et d'autres considérations avantageuses. Les villageois s'étonnent du retournement de la situation qu'ils attribuent au président de l'APC, accusé de maire «taiwan». Pour mieux argumenter leurs doléances, les citoyens citent des entrevues avec le chef de daïra et parlent d'un engagement à céder leurs terres au profit de l'intérêt collectif. En conclusion, la population exprime sa «détermination à défendre par tous les moyens légaux les intérêts de la commune loin de tout autre considération».