L'accusation de deux poids, deux mesures faite à Facebook n'a pas tardé à arriver aux oreilles de Mark Zuckerberg. Samedi dernier, le fondateur et président-directeur général de la compagnie a déclaré sur son propre compte avoir pris en considération les critiques du Monde arabe et de ses sympathisants concernant une nouvelle application. «De nombreuses personnes nous ont demandé à raison pourquoi nous avons activé le Safety Check pour Paris mais pas pour les attentats à Beyrouth ou dans d'autres endroits. Jusqu'à hier, notre politique était de réserver le Satefy Check aux désastres naturels. Nous venons seulement de changer celle-ci et prévoyons désormais d'activer le Safety Check dans davantage de cas de désastres humains», a-t-il plaidé. Inventé pour les situations de catastrophes naturelles, le Safety Check permet à un utilisateur du réseau social de se déclarer en sécurité d'un simple clic. Il a été mis en place en France vendredi 13 novembre, dans la soirée, après les attentats de Paris, mais pas à Beyrouth, frappé auparavant, ce qui a suscité incompréhension et questionnement dans les pays arabes.