L'opération a touché plusieurs quartiers d'Alger Cette opération s'inscrit dans le vaste et double programme de résorption de l'habitat précaire. Entamée hier, la 20e phase de relogement se fera en quatre étapes qui prendront fin avant fin 2016. La première a été effectuée hier et a touché 1093 familles de six communes sur un total de 6000 familles qui seront relogées. Pour rappel, cette opération s'inscrit dans le vaste et double programme de résorption de l'habitat précaire (RHP) et d'évacuation des immeubles menaçant ruine (IMR) et des terrasses et des caves de ceux toujours en bon état, illicitement transformées en espaces d'habitation par des familles se disant dans le besoin, lancée par les pouvoirs publics et visant à donner à Alger un visage plus amène. Un visage voulu conforme à son statut de capitale d'un pays qui aspire à émerger davantage et sur tous les plans, sur la scène internationale et à l'ambition de ses responsables d'en faire, dans un avenir proche, l'une des plus importantes agglomérations du Bassin méditerranéen. Toujours à titre de rappel, le programme précité qui porte sur la réalisation de 84.700 logements, essentiellement, de type social locatif, vise au relogement de presque 73.000 familles; un nombre établi par un recensement réalisé en 2007. Entamé en juin 2014, il a permis, jusqu'à la veille du lancement, hier, de la 20ème opération de recasement, le relogement, pour nous en tenir à son seul premier volet relatif à la résorption de l'habitat précaire (RHP), dans autant de logements sociaux locatifs, de 30.000 familles. Auxquelles il y a lieu d'ajouter les 5084 autres qui ont accepté de l'être dans des logements de type social participatif (LSP). Un nombre qui est appelé à augmenter dans les tout prochains jours avec la remise des clés, annoncée par le wali, lors de la conférence de presse de mardi dernier, «de 2000 LSP» à des familles relevant du second volet du programme en question; l'évacuation des IMR et des terrasses et caves transformées en espaces d'habitation, à savoir. Et qui a effectivement augmenté avec le lancement, hier, de l'opération susmentionnée qui porte sur le relogement «de quelque 6000 familles habitant dans des sites précaires relevant administrativement de 16 communes de la wilaya d'Alger». Divisée en quatre étapes, celle-ci a débuté par le relogement, dans le cadre de la première de ces étapes, «de 1093 familles» résidant «dans les communes de Kouba, El Harrach, Bachdjarah, El Magharia, Hussein Dey et Rouiba». Le reste des familles sera relogé lors des trois autres étapes programmées: 1297 familles des communes de Rouiba, Hussein Dey, Dar El Beïda, Bologhine et Bordj El-Kiffan, le seront dans le cadre de la deuxième; 1113 autres habitant les communes de Oued Koriche, Bouzaréah, Alger Centre, Sidi M'hamed, Gué de Constantine, Bordj El-Kiffan, Mohammadia, Baraki et El-Harrach, dans celui de la troisième; et 2380 familles résidant présentement dans les bidonvilles 1, 2 et 3 implantés sur le site de Aïn Malha et à la cité Sonelgaz, qui relèvent tous deux de la commune de Gué de Constantine, dans le cadre de la quatrième et dernière étape.