La finalité recherchée est de renflouer les caisses communales Les caisses sont d'ores et déjà vides, l'élu local a plaidé pour plus de sérénité et de transparence dans la gestion des espaces réservés aux panneaux publicitaires. La commune d'Oran subit des pertes sèches en exploitant maladroitement et anarchiquement les espaces réservés à la publicité et les panneaux publicitaires de différentes dimensions. Le net à gagner est de 100 milliards de centimes. Cette facture colossale représente le montant des factures impayées par les publicistes et agences de communication et de publicité ayant occupé pendant une dizaine d'années des espaces stratégiques relevant de la ville d'Oran et ses délégations urbaines. Le non-recouvrement des créances des espaces publicitaires n'est pas sans provoquer un énorme préjudice financier à la commune d'Oran. La problématique a, à plus d'un titre, été posée et débattue en «fanfare» par l'Assemblée populaire communale. Au final, le projet devant aboutir à la nécessité de la rentabilisation par l'APC de ses espaces tombe à l'eau aussitôt que les élus locaux se dispersent après avoir débattu et délibéré sur les projets communaux de développement, PCD. Dans la dernière session ordinaire municipale, l'un des élus municipaux a, en abordant une telle problématique, été explicite en tirant l'alarme. Expliquant que les caisses sont d'ores et déjà vides, il a plaidé à plus de sérénité et de transparence dans la gestion des espaces réservés aux panneaux publicitaires. La mission n'est pas totalement impossible étant donné que la précédente APC a jalonné la procédure à observer vu qu'elle a mis en place un cahier des charges devant régir les panneaux publicitaires. «L'exploitation des espaces publicitaires, tels que prévus dans le cahier des charges élaboré par l'Assemblée communale 2007-2012, devrait être accessible par voie de soumission», a t-on appris ajoutant que «le marché sera attribué au meilleur offrant». Le contraire diamétralement opposé à la triste réalité recherchée s'est produit. «Des espaces publicitaires entiers sont attribués à des boîtes de communication ne payant aucun sou». Le même élu a, tout le long de son plaidoyer, réservé un chapitre entier pour la nécessité de faire de l'APC d'Oran une institution rentable vu les potentialités économiques dont elle dispose comme les marchés, locaux et autres espaces qu'elle loue à de tierces personnes et commerçants. La responsabilité des délégués de secteurs est de mise étant donné que la gestion de tels espaces leur revient de droit tout comme d'ailleurs leur implication directe dans la gestion du vieux bâti, l'habitat précaire et l'élaboration des listes de bénéficiaires des logements sociaux dans le cadre des opérations de relogement. Les présents à la dernière session de l'Assemblée populaire communale ordinaire tenue en fin de semaine ont été unanimes sur la nécessité de «réguler» un tel marché en le dotant des textes réglementaires, des délibérations devant statuer la responsabilité de tous les acteurs impliqués dans le créneau de la publicité. La finalité recherchée est de renflouer les caisses communales à la lumière de la politique de l'austérité instaurée par le gouvernement. Contre toute attente, la commune prendra ses dispositions en optant pour un nouveau cahier des charges devant aboutir à une meilleure exploitation de ses biens aussi bien productifs que rentables tout en mettant fin à l'anarchie régissant le domaine. Comme première mesure à prendre, le découpage des sites d'implantation des panneaux en zones, se précise prenant en compte les spécificités de chaque zone et son impact. Une telle mesure sera suivie par le recensement des sites devant servir de lieux d'affichage et de la mise en place des panneaux publicitaires. Idem pour les enseignes commerciales et les petites pancartes des professions libérales ainsi que l'affichage mural. Passer à une telle évidence reposant sur une nécessité plus qu'impérative sera désormais «payante». Mieux vaut tard que jamais d'autant que le temps urge.