La fin de l'année en cours est celle retenue pour la livraison de la pénétrante Ahnif-Béjaïa. La partie domiciliée dans la wilaya de Bouira est un tronçon de 14 km. Le tracé passe par les communes d'Ahnif et d'Ah Mansour. L'accès débute au niveau de l'échangeur d'Ahnif à la limite de la wilaya de Bordj Bou Arréridj. L'ouvrage comporte deux sens à trois voies de chaque côté et est aux normes françaises avec une largeur du haut de la plate-forme de33 mètres. Le tracé est aussi doté de deux échangeurs, huit ponts, 11 Picf et dalots. La partie comprise entre Ighzer Amokrane (wilaya de Béjaïa) et Ahnif (wilaya de Bouira) sera livrée selon les responsables du secteur au plus tard au mois d'octobre de l'année en cours. Le reste du projet, confié à un groupe algéro-chinois se résume à 46 ouvrages d'art, sept échangeurs, 13 viaducs, un tunnel de 1,1 km, 15 murs de soutènement et trois aires de service. Parmi les principales contraintes rencontrées par les réalisateurs, quelques oppositions de citoyens qui ont retardé les travaux comme c'est le cas au PK96 où plus de 300 personnes ont plusieurs fois obstrué et empêché les travaux. Lors de sa visite sur les lieux, à la pénétrante d'Ahnif mais aussi celle de Tizi Ouzou au niveau de Djebahia, le wali de Bouira n'a pas mâché ses mots pour exiger des concepteurs l'accélération du rythme des travaux. «Plus aucun retard ne sera toléré. Les citoyens dont nous sommes les garants des droits subissent au quotidien votre laxisme et votre fainéantise», dira entre autres M. Nacer Maskri à l'adresse des entreprises en charge de la consolidation de la voie au niveau du tunnel Aïn Chriki.