La nouvelle stratégie de développement de cette société prévoit huit filiales pour un positionnement national et régional. Le constructeur national SNVI entend figurer en bonne place en qualité d'acteur dans la nouvelle aventure naissante de l'industrie automobile en Algérie. Il l'affiche clairement dans son plan d'urgence. En effet, et lors d'une réunion de sous-traitants, organisée au siège de ce groupe public par l'Union professionnelle des industries automobiles et mécaniques (Upiam), le directeur centre gestion portefeuille et partenariat de cette société publique, Djamel Mahiout, a indiqué qu'avec ce plan d'urgence et à travers le centre de mécanique (usinage) de cette société, sa forge et son centre de tôlerie, la SNVI deviendra «une composante majeure de l'industrie automobile en Algérie». Actuellement, la SNVI est constituée de cinq filiales, à savoir forge, mécanique, tôlerie, montage de camions et montage de bus. Avec sa nouvelle stratégie de développement, cette société sera dotée de huit filiales pour Un positionnement national et régional pour encourager la sous-traitance, a ajouté le même intervenant. Ainsi, outre les cinq filiales existantes, trois autres seront mises sur pied, a fait savoir le même responsable en citant la filiale commerciale, la filiale de rénovation de véhicules et une autre dédiée au matériel ferroviaire, sachant que la SNVI dispose aussi d'un centre de formation à Rouiba et d'un centre d'innovation. M.Mahiout a présenté aux représentants de l'Upiam le plan d'investissements avec Mercedes-Benz ainsi que le projet d'assemblage de rames de tramways à Annaba avec le partenaire Alstom. Tous ces projets ont pour objectif de renforcer l'intégration industrielle et la sous-traitance ainsi que la promotion des PME avec le soutien du partenaire technologique Daimler, a-t-il précisé tout en évoquant le partenariat avec un constructeur français, avec à la clé un taux d'intégration de 42% en 2018. A rappeler que le groupe de travail chargé de la mise en oeuvre du plan d'urgence de la SNVI a été installé par le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb, en application des résolutions d'un Conseil interministériel tenu en décembre dernier.