Les entreprises exportatrices, les cadres commerciaux et les universitaires y sont invités. Une Journée d'information et de formation sur le soutien aux exportations vers l'UE, sera organisée mardi prochain par l'Agence nationale de promotion du commerce extérieur (Algex). Cette journée d'information sera relative au système européen d'information de soutien au développement des exportations développé par «Export Helpdesk» (Bureau d'aide aux exportations), a annoncé l'agence. Cette rencontre, organisée en collaboration avec la «DG Trade» de la Commission européenne, a pour objectif premier d'aider, à travers une formation spécifique, les entreprises dans la recherche, la compréhension et la promotion des exportations vers l'Union européenne (UE). Cette formation, organisée en collaboration avec la direction générale du commerce de la Commission européenne (DG -Trade), sera assurée par des experts européens qui présenteront le système d'information développé par l'UE. Celui-ci est destiné à vulgariser les conditions d'accès aux marchés, les droits de douane, les régimes préférentiels, les contingents et les statistiques de l'UE. Les participants invités à cette journée d'information sont les entreprises exportatrices, les cadres des institutions du commerce, les associations professionnelles, les représentants des organismes nationaux chargés du commerce, les associations professionnelles et les universitaires. Cette formation de pointe sera assurée par deux fonctionnaires de la DG-Trade de la Commission européenne, qui présenteront le système d'information développé par l'Union européenne et destinée à vulgariser les conditions d'accès aux marchés, les droits de douane, les régimes préférentiels, les contingents et les statistiques de l'Union européenne. Les relations économiques entre l'Algérie et l'UE ont fait dire au président de l'Association nationale des exportateurs algériens. Ali Bey Nasri que «l'Accord d'association avec l'Union européenne est un obstacle pour nous. L'UE nous impose des droits de douane et des droits additionnels de l'ordre de 120% parce qu'elle protège son agriculture et son secteur agroalimentaire. D'autre part, nous avons signé l'accord avec 15 pays alors que nous nous retrouvons aujourd'hui face à 28 partenaires». Il avait précisé que les exportateurs algériens étaient frustrés et lancé un appel pour une aide (rapide) aux techniques d'accès aux marchés de l'Union européenne.