Les bovins malades ont été vite pris en charge afin d'éviter la contagion «Contrairement à la fièvre aphteuse qui a sévi l'année dernière dans toutes les wilayas, la brucellose La brucellose, cette maladie bovine baptisée du nom de fièvre de Malte est totalement anéantie dans la wilaya d'Oran à la faveur des dernières mesures qui ont été prises et mises en application par l'inspection vétérinaire d'Oran. Les campagnes de vaccination lancées tout récemment ont permis de détecter huit cas de brucellose sévissant parmi le cheptel bovin acquis dans le cadre de l'importation. Les cas en question ont été relevés dans deux exploitations agricoles situées respectivement dans les localités d'Es Senia et de Hassi Bounif. Les bovins malades ont été vite pris en charge afin d'éviter la contagion de ladite maladie vers le reste du cheptel. Le contrôle et la vaccination du cheptel d'Oran se sont accrus ces dernières années, d'où la régression notable des maladies bovines par la fièvre de Malte. «Dans un passé récent, pas moins de 120 cas ont été enregistrés à l'issue de chacune des opérations», a-t-on indiqué ajoutant que «cette maladie sévit souvent dans les localités agricoles d'Es Senia, Oued Tlélat, Gdyel, etc.» Les explications officielles ne manquent surtout pas. Les fellahs et éleveurs sont dans la plupart des cas pointés du doigt, eux qui font fi totalement des règles d'hygiène, tout en ne faisant que rarement appel aux vétérinaires lors de l'apparition des premiers symptômes de la pathologie. La brucellose est une maladie infectieuse provoquée par des bactéries du genre Brucella. Il existe plusieurs espèces de Brucella, que l'on rencontre essentiellement dans certains groupes d'animaux. Plusieurs de ces infections peuvent contaminer l'homme. L'incubation peut être longue perdurant pendant plusieurs semaines. La maladie se manifeste par une fièvre prolongée, changeante, accompagnée par des douleurs diffuses et des sueurs. Elle peut s'associer à des manifestations articulaires, neuroméningées, hépatiques ou génitales. La maladie a tendance à se chroniciser et à provoquer d'autres maladies comme des arthrites et des méningites. «Contrairement à la fièvre aphteuse qui a sévi l'année dernière dans toutes les wilayas, la brucellose n'est pas pandémique», a-t-on appris auprès des services vétérinaires de la wilaya d'Oran, tout en appelant à la «vigilance». Ce n'est pas tout. Aucune relâche ni négligence ne sont désormais tolérées chez les éleveurs ayant subi des pertes sèches lors des épidémies de 2014 et 2015. Les mêmes sources ajoutent que «les dégâts provoqués l'année dernière par la fièvre aphteuse ont servi d'enseignement pour plusieurs dizaines d'éleveurs en alertant les médecins vétérinaires à la moindre suspicion». Dans le cadre de ladite opération lancée le mois dernier, les services vétérinaires ont arrêté leurs différentes sorties à la vaccination de pas moins de 61.000 ovins et caprins appartenant à près de 700 éleveurs.