Le technicien français est le dernier coach qui a quitté le navire des Canaris Au lieu d'apprécier les trois points arrachés aux dépens du MCA, et qui permettent à la JSK de mieux appréhender la suite du championnat, le boss kabyle continue de multiplier des déclarations à tort et à travers. Comme il fallait s'y attendre, le président actuel des Canaris du Djurdjura n'a guère tardé pour tirer à boulets rouges sur le désormais ex-coach du club kabyle, en l'occurrence le technicien français Dominique Bijotat. Un entraîneur étranger qui avait pourtant quitté la JSK en excellents termes avec les Canaris, et notamment contre le gré de Moh Chérif Hannachi. Mais dès la fin du Clasico remporté avant-hier à Tizi Ouzou par le club phare des Genêts aux dépens du Mouloudia d'Alger, sur le score de 2 à 1, le boss kabyle n'a pas manqué de critiquer sévèrement le prédécesseur du nouveau patron technique de la JSK, en l'occurrence le revenant Kamel Mouassa. Hannachi a effectivement reconnu avant-hier devant les médias, son mauvais choix d'avoir voulu maintenir à tout prix en poste, un technicien auquel il reproche ouvertement aujourd'hui, d'être la cause des nombreux points perdus par les Canaris. Aujourd'hui après le départ définitif de Dominique Bijotat, le président Hannachi s'engouffre une fois de plus dans la brèche, pour mettre sur le dos du technicien français sus-cité, les nombreux derniers échecs essuyés par les Canaris kabyles, et dont les principales raisons, seraient selon les derniers dires de l'actuel premier responsable de la JSK, liées directement aux nombreux mauvais choix effectués par Bijotat, et qui auraient ainsi régulièrement causé la perte de son équipe, en seconde mi-temps. En d'autres termes plus clairs, Moh Chérif Hannachi remet en cause le programme de préparation d'avant-match sur lequel se basait l'entraîneur Dominique Bijotat. Pis encore, Hannachi s'en prend aujourd'hui à un entraîneur dont il louait pourtant souvent les mérites en public. Une réaction de la part du président Hannachi devenue coutumière, et qui va à l'encontre du moindre respect car ce dirigeant actuel persiste à faire preuve d'un comportement qui ne connaît aucune limite, notamment pour justifier à tout prix les incessants échecs du ténor kabyle. Un franc-parler de circonstance, de la part d'un président constamment sur la brèche, et qui semble pour l'instant, avoir trouvé de nouveau le technicien «approprié», pour redonner vie à des Canaris subitement «ressuscités», avant-hier face au Mouloudia d'Alger. Ainsi, d'après Moh Chérif Hannachi, en l'espace d'une semaine seulement, le coach Kamel Mouassa a réussi là où son prédécesseur avait échoué. Comme quoi, c'est toujours la même rengaine, du côté de l'actuelle équipe dirigeante des Canaris du Djurdjura, et dont le président s'est de nouveau senti l'obligation de trouver au plus vite un bouc émissaire, en la personne du Français Dominique Bijotat, à défaut de s'en prendre à d'autres personnes. Au lieu d'apprécier à leur juste valeur les trois derniers points arrachés samedi dernier aux dépens du MCA, et qui permettent à la JS Kabylie de mieux appréhender la suite du championnat, Moh Chérif Hannachi continue sans fin de multiplier des déclarations à tort et à travers. Reste à savoir si Dominique Bijotat va daigner répondre aux dernières accusations portées à son égard par Moh Chérif Hannachi, ou bien tout simplement tourner carrément la page, pour éviter de tomber à son tour dans la polémique et les débats vides dans lesquels s'est toujours senti comme un poisson dans l'eau le dirigeant numéro un de la JSK.