Le montant de réalisation des deux projets la «télémédecine» et de la «téléradiologie» estimé à 1 milliard de dinars. Les nouvelles technologies de l'information et de la communication jouent un rôle primordial dans le rapprochement et l'amélioration de la qualité des services et prestations offertes dans les différents services d'activités. Dans le secteur de la santé, son impact est beaucoup plus important car c'est la vie de l'homme qui est en jeu. Pour pallier le manque en matière de médecins spécialistes dans les établissements hospitaliers publics à travers le pays, en particulier ceux dans les zones enclavées, la ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, Iman Houda Féraoun et le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, ont procédé hier, au lancement du premier réseau de télémédecine en Algérie. Un système qui permettra, selon la ministre Iman Houda Feraoun de rapprocher les citoyens des différents services médicaux en leur facilitant l'accessibilité aux meilleurs soins de santé via un transfert réel des données et qui sera suivi par le lancement d'un autre système, celui de la téléradiologie dans les prochains jours. Pour ce qui est du coût des deux projets, la ministre de la Poste a affirmé que les deux projets ont coûté 1 milliard de dinars. Selon la première responsable du secteur, la sensibilité et le besoin du secteur de la santé en matière, ont été pris en considération. «On a travaillé pour que ces établissements connectés auront non seulement une meilleure qualité de connexion Internet, mais aussi la mobilisation du service d'entretien d'Algérie Télécom pour s'assurer qu'il n'y aura pas de délestage». Le réseau de télémédecine est une liaison entre cinq centres hospitalo-universitaires, Mustapha Pacha, Bab El Oued, Béni Messous, Constantine et Oran, et 12 établissements hospitaliers, ceux d'Adrar, Tamanrasset, Tindouf, Illizi, El Bayadh, Ouargla, Ghardaïa, Naâma, Laghouat, Béchar, El Oued, Biskra. «Au regard de l'immensité de notre territoire, la télémédecine devient une solution et une nécessité pour offrir des soins de qualité, même dans les zones enclavées et également de pallier le manque en matière de médecins spécialistes dans certains établissement de santé publique», a déclaré le ministre de la Santé. Sur le même volet, la ministre de TIC a précisé que «cette nouvelle plate-forme permettra également le contrôle du médicament avec la mise en place d'un système de gestion des pharmacies hospitalières, pour assurer la traçabilité du circuit du médicament, de l'approvisionnement à sa prise par le patient», une fois l'opération lancée. Pour ce qui est du deuxième projet, celui de la téléradiologie en phase de réalisation, Mme Faraoun, indique que ce système va relier «les centres d'imagerie médicale opérationnels avec les établissements de santé dotés d'équipements de radiologie, mais dépourvus de spécialistes, et ce, afin d'éviter les déplacements des patients». Interrogée sur le retard enregistré dans le lancement de la 4G, la ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication a expliqué que son département a accordé un délai de 10 jours aux opérateurs de la téléphonie mobile, suite à leur demande, en assurant que le lancement officiel de la 4 G aura lieu au troisième trimestre de l'année en cours.