Ghardaïa essaie de renouer, après la période d'instabilité qu'elle a traversée, avec sa traditionnelle dynamique économique de développement. Ghardaïa est bien décidée à se remettre en marche après la stagnation qui l'a frappée quelques années durant. En effet, la Confédération générale des entreprises algériennes y organisera le 16 avril prochain, en partenariat avec plusieurs acteurs locaux, institutionnels, sociaux et économiques, un rencontre économique à la zone industrielle de Bounoura pour discuter des potentialités de développement de la région, mais aussi des possibilités de coopération entres les différentes wilayas du pays. Il s'agit, autrement dit, de renforcer le tissu de coopération entre les investisseurs locaux et nationaux. Selon Brahim Doudou, patron de deux unités de fabrication de chocolats et de pièce à béton, et responsable du bureau de la Cgea de Ghardaïa, plusieurs directeurs de Chambres de commerces et investisseurs, qui ne sont pas forcément membres de l'association, sont conviés à cette rencontre qui se tiendra en présence du wali. «Nous avons invité plusieurs industriels et directeurs de Chambres de commerce, des directeurs de wilaya de la formation professionnelle, de l'agriculture et de l'industrie car, nous voulons associer tous les acteurs pour que notre action soit efficace, efficiente et crédible», nous a-t-il indiqué. De plus, M.Doudou a fait savoir que cette rencontre va s'articuler essentiellement autour de la problématique de développement de l'agriculture et de l'industrie agroalimentaire. «La wilaya de Ghardaïa dispose de très grandes potentialités dans le domaine de l'agriculture, notamment dans la production de la menthe, des navets, des carottes et des potirons. Ces produits agricoles peuvent être exportés en l'état, alors qu'on en importe pour le moment, et ils peuvent aussi être transformés. En la matière, beaucoup de choses peuvent être faites. Et la nouvelle stratégie économique que le gouvernement est en train de mettre en route pousse dans ce sens et nous comptons l'accompagner du mieux que l'on peut», a expliqué Brahim Doudou.