L'imprimerie militaire pour le tirage des sujets d'examen et la coupure de l'Internet au long de cette période afin d'éviter toute fuite. Le regroupement des inspecteurs de l'éducation chargés de l'élaboration des sujets d'examen du baccalauréat débutera aujourd'hui. Contrairement aux examens précédents, le ministère de l'Education a confié cette fois-ci, l'opération de préparation des sujets d'examen, du baccalauréat partiel du 19 juin prochain, aux inspecteurs de l'éducation afin d'éviter toute éventualité de fuite des sujets. Ces derniers entrent en isolement jusqu'au 23 juin prochain, les inspecteurs chargés de cette mission seront privés de tout contact avec le monde extérieur. Le temps presse et le ministère de l'Education est dans l'obligation d'accélérer cette procédure afin de résoudre la problématique de la préparation des sujets de cet examen. Le ministère de l'Education va-t-il recourir à la réintroduction du sujet de secours pour parer à toute éventualité? Lors de la précédente rencontre qui a regroupé la ministre de l'Education et ses partenaires sociaux la question a été remise sur le tapis des discussions, mais à présent aucune information n'a filtré sur la possibilité de la réintroduction de cette option. Pour rappel, cette procédure était adoptée par le ministère de l'Education, durant les années 1990, avant d'être annulée début des années 2000 pour des raisons qui restent inconnues. Pour ne pas refaire le scénario du baccalauréat du 29 mai entaché d'une série de fuites des sujets d'examen, le ministère de l'Education a affirmé que la tutelle va renforcer la sécurité à cet examen, afin de lutter contre ce phénomène. Parmi les mesures prises par le département de la tutelle le recours à l'imprimerie militaire pour le tirage des sujets d'examen, et la coupure de l'Internet au long de cette période afin d'éviter la publication des sujets sur les réseaux sociaux. Pour rappel, les partenaires sociaux de la ministre de l'Education ont jugé inadmissible de refaire confiance à l'Office national des examens et concours après la débâcle du baccalauréat dont l'enquête des services de la Gendarmerie nationale a démontré l'implication du personnel de l'Onec dans la fuite des sujets qui a marqué les épreuves du baccalauréat de cette année. En effet, pour cette épreuves partielle, le ministère de l'Education affirme qu'un dispositif de sécurité sera mis en place afin de lutter contre ce phénomène qui touche non seulement à la crédibilité de cet examen, mais aussi à «la sécurité de la nation». «Les sujets des examens seront très bien protégés ce qui rend leur fuite impossible», a-t-il assuré. Concernant le déroulement des épreuves, le ministère de l'Education affirme que la tutelle «est en contact permanent avec les directeurs de l'éducation, pour les préparatifs de cette session». Plus de 300 000, soit un taux de 38% de candidats sont concernés par ces épreuves partielles, qui seront examinés sur les disciplines concernées par les fuites de sujets, dont sept matières de la filière sciences expérimentales, à savoir les épreuves de mathématiques, de sciences de la nature et de la vie, de physique, d'anglais, de français, d'histoire géographie et de philosophie. Ces quatre disciplines sont partagées totalement ou partiellement avec d'autres filières mathématiques, technique -mathématiques et gestion- économie. Cependant, le taux de candidats concernés par les matières communes n'est que de 21%. Pour ce qui est de la date de retrait des convocations avec l'identification des établissements de déroulement des épreuves cela se fera à partir du 13 juin 2016.