L'ONU a indiqué lundi que quelque 40.000 personnes avaient été forcées de se déplacer suite à l'attaque lancée le 3 juin par le groupe terroriste Boko Haram à Bosso, ville nigérienne située près de la frontière du pays avec le Nigeria. Le Bureau de Coordination des affaires humanitaires (OCHA) a annoncé que la situation sécuritaire de la zone de Bosso demeure toujours volatile suite à l'attaque meurtrière, a déclaré à New York le porte-parole de l'ONU, Stéphane Dujarric. Depuis le 7 juin, les autorités et les partenaires humanitaires ont progressivement mené des évaluations et ont apporté de l'aide dans les zones accessibles, a rappelé le porte-parole. "Ils ont, jusqu'à présent, distribué de l'eau, des biscuits à haute teneur énergétique et fourni des soins médicaux ambulatoires".