les élections sont un véritable test pour les partis Opération de restructuration, mobilisation des cadres et chasse aux voix, les partis ne laissent rien au hasard pour renforcer leur poids sur l'échiquier national. Tout se prépare à l'avance. Les partis politiques sont déjà emballés par les prochaines échéances. A huit mois du rendez-vous des législatives, les acteurs politiques s'agitent dans tous les sens. Opération de restructuration, mobilisation des cadres et chasse aux voix, les partis ne laissent rien au hasard pour renforcer leur poids sur l'échiquier national. Avec l'adoption de la nouvelle loi électorale, la tâche ne sera pas facile pour eux. Les différentes formations politiques qui activent sur le terrain déploient tous leurs efforts pour relever le défi. Les articles de la discorde 73 et 94 du Code électoral, faut-il le reconnaître, compliquent davantage les conditions de participation pour les partis en les obligeant à avoir obtenu 4% des voix lors des élections de 2012, un taux jugé trop élevé pour les petits partis qui risquent de disparaître de la scène. Devant le maintien des deux articles qui ont suscité de vives réactions au sein de la classe politique, les partis n'ont pas d'autre choix que de se mettre dès à présent au travail. Pour assurer leur existence sur la scène, ces derniers n'ont pas traîné le pas en se mettant en ordre de bataille. Le parti majoritaire a mis sa machine en branle avant l'heure. Le FLN a mobilisé tous ses cadres au sein de la base pour renforcer ses rangs. Le parti se fixe comme objectif d'atteindre le un million de militants d'ici les prochaines échéances. «Nous avons mobilisé tous nos cadres sur le terrain pour atteindre cet objectif», a affirmé Rachid Assas, membre du bureau politique chargé de l'adhésion. Dans ce sens, le secrétaire général, Amar Saâdani, poursuivra son périple prochainement à travers le pays. Réclamant les commandes du gouvernement, Saâdani veut sauvegarder sa position de leadership sur la scène politique après les prochaines élections. Le RND met également les bouchées doubles pour le grand événement. Le Rassemblement national démocratique se livre à une course contre la montre pour achever le renouvellement de ses structures. Lors de la dernière session du conseil national, les responsables des structures au niveau local ont été chargés de finaliser l'opération avant la fin septembre. En parallèle, le patron du parti renoue avec les sorties. Ahmed Ouyahia a tracé tout un programme de visites sur le terrain pour mobiliser ses troupes en prévision des prochaines échéances. Malgré ses engagements au sein de la Présidence de la République, le directeur de cabinet trouve toujours du temps libre à consacrer à la gestion des affaires de son parti. Le RND veut à tout prix améliorer son score et se rapprocher de près de son rival, le FLN. Idem pour le parti de Tajamoue Amal El-Djazair. Le parti de Amar Ghoul, qui va fêter ses cinq ans l'année prochaine, participe pour la première fois à des élections. Après le résultat qu'il a obtenu en 2012, Amar Ghoul ambitionne d'étendre sa représentativité. L'opposition n'est pas restée les bras croisés. Celle-ci affûte ses armes pour arracher plus de sièges lors des prochaines échéances. Taxés de minoritaires, les partis de l'opposition vont exploiter toutes les cartes pour renforcer leur poids au sein des institutions de l'Etat. Ainsi, l'été sera sans répit pour eux. Le Mouvement de la société pour la paix prévoit de tenir deux grands événements, à savoir le conseil consultatif et l'université d'été. Il sera question de faire le bilan de ses activités et de dégager sa feuille de route pour les prochains mois. Le vieux parti de l'opposition annonce également un agenda chargé. Le Parti compte se consacrer au chantier organique avant de se libérer pour les élections. Le Parti des travailleurs s'attelle également à finaliser sa restructuration avant de se lancer dans la bataille électorale.