L'omnisport algérien toujours présent lors des grands rendez-vous Les différentes sélections algériennes handisports, qualifiées aux Jeux paralympiques de Rio (7-18 septembre) ainsi que les athlètes de sports individuels, ont amorcé, en début de semaine, la dernière ligne droite dans leur préparation, en prévision du rendez-vous paralympique. La sélection de handi-basket dames, qui a connu beaucoup de problèmes à trouver des matchs-tests pour s'auto-évaluer sur différents volets, va finalement pouvoir bénéficier d'un stage de 15 jours en Serbie. «Un regroupement qui va faire du bien au collectif algérien dont le moral avait été affecté à plusieurs reprises, à cause du problème de visa d'entrée en France (1 fois) et en Angleterre (2 fois). Des refus qui ne nous laissaient pas le temps de trouver des solutions de rechange. Maintenant, le stage de Serbie est là, on va essayer de se rattraper et travailler beaucoup plus le volet technico-tactique sans oublier de prévoir des projections-vidéo de matchs concernant nos adversaires à Rio», a indiqué l'entraîneur national, Djawad Zigh. Les 12 basketteuses algériennes seront soumises à un travail bi-quotidien durant tout leur séjour serbe qui sera ponctué par des matchs d'application avec des clubs locaux ou entre elles-mêmes, ajoute l'entraîneur en chef. «Physiquement, les joueuses se portent bien et on n'a pas de soucis à se faire de ce côté, mais le point négatif est le manque de matchs d'application. A part les quatre matchs qu'on a joués en Turquie (trois contre la sélection locale dames et un contre un club de Nationale une messieurs), on n'a pas eu la chance de bénéficier d'autres matchs de bon niveau, pour les raisons déjà citées. C'est désolant, mais on doit accepter les choses telles qu'elles sont», a regretté le staff technique national. De leur côté, les judokas (Cherine Abdelaoui, Mehdi Meskine et Mouloud Noura) se trouvent au centre de Wladyslawowo en Pologne depuis samedi pour un regroupement qui se poursuivra jusqu'au 21 août. Sous la houlette de l'entraîneur national Rezki Belkacem et son adjoint Messaoud Nine, les trois judokas mettront les dernières touches à leur préparation, puisque ce sera le dernier stage. Ce sera le dernier virage pour les athlètes qui ont travaillé d'arrache-pied depuis des mois et se préparent dans la sérénité. En Pologne, ils bénéficieront d'un entraînement bi-quotidien, avec une demi-journée de repos. Ils auront des sparring-partners valides, c'est surtout pour maintenir le contact avec le tatami et éviter les blessures incurables à quelques jours des Jeux. En athlétisme, le premier stage qui va regrouper presque tout l'effectif qualifié aux JP de Rio, a été entamé dimanche à Slupsk (Pologne) pour une durée de 15 jours. Conduits par huit entraîneurs (Salhi Tahar, Boudjeltia Youcef, Moussa Benmoussa, Kahlouche Abdelmadjid, Mohammed Krachaï Kadda, Brahmi Abderrahmane, Youcef Redouane et Sakhri Azzeddine), les 16 athlètes concernés par le regroupement poursuivront en Pologne, une préparation effectuée à titre individuel ou en groupes de deux à trois athlètes, selon le désir des entraîneurs nationaux. «Les entraîneurs ont demandé à ce que les stages en individuel soient accompagnés d'une participation à des meetings bien ciblés. Les stages ont eu lieu en majorité à Alger, Oran, Batna et Biskra, avec une participation à des meetings IPC (Comité paralympique international) pour évaluer le niveau des athlètes», a indiqué le directeur des Equipes nationales (DEN), Salim Boutebcha. Dopage Le Comité international paralympique suspend la Russie Le Comité international paralympique (IPC) a annoncé, dimanche dernier, la suspension du Comité paralympique russe à la suite du scandale de dopage d'Etat mis à jour par la commission McLaren. Cette suspension signifie que la Russie «n'aura pas le droit de participer aux prochains Jeux paralympiques de Rio» du 7 au 18 septembre, a annoncé à Rio le président de l'IPC Philip Craven. Le rapport du juriste canadien McLaren, publié le 18 juillet dernier, fait état de «système de dopage d'état en Russie». A la suite de sa publication, le Comité international olympique (CIO) avait demandé aux fédérations internationales d'établir une première liste des athlètes «indésirables».