l'ancien directeur des ressources humaines (DRH) a été installé avant-hier, en présence du président du conseil d'administration. El Hadi El Askri vient d'être nommé officiellement à la tête du groupe Sider, apprend-on de source interne à la direction. L'ancien directeur des ressources humaines (DRH) a été installé avant-hier, lors d'une cérémonie animée par le président du conseil d'administration (PCA), M. Habache Maâmar et les membres du même conseil, en présence des cadres du groupe public Imetal, a ajouté la même source. Et d'ajouter que l'installation du nouveau locataire de la direction générale de cet enfant prodige, qu'est le complexe sidérurgique d'El Hadjar, récupéré après une longue haleine, a enregistré la présence des représentants du partenaire étranger ArcelorMittal, délocalisé, depuis le Luxembourg, siège principal du géant de l'acier dans le monde. Les émissaires de Lakshmi Komar ont assisté au transfert de la totalité des actifs du celui qui fut autrefois, le boeuf de la charrette de l'économie industrielle en Algérie. Lors de cette cérémonie saluée par l'ensemble des sidérurgistes, le nouveau directeur général, outre la récupération de tous les actifs du complexe, avec les documents et le registre du commerce, il a aussi été procédé à la passation de consignes entre le nouveau directeur général et son prédécesseur. Avec la récupération totale du complexe sidérurgique d'El Hadjar/ Annaba, la multinationale ArcelorMittal aura définitivement cédé ses parts dans les trois sociétés du groupe, à savoir ArcelorMittal Algérie (AMA), ArcelorMittal Pipes and Tubes Algeria (Ampta) et ArcelorMittal Tébessa (AMT). Il faut dire que c'est un travail non pas de titan, mais plutôt de longue haleine, puisqu'au bout de 11 mois, le rêve de quelque 5000 sidérurgistes, pour ne pas dire de tous les Algériens s'est finalement réalisé. «Il a fallu juste une bonne petite volonté pour concrétiser ce projet qui n'était autre que la signature de cet accord de cession entre ArcelorMittal et le groupe public algérien Imetal et à titre gracieux...», nous dit-on.Qu'importe le prix de la transaction, l'essentiel est que cette entité soit définitivement algérienne, et que le souvenir d'un partenariat fiasco, ne sera qu'un mauvais souvenir pour la sidérurgie algérienne. Pourvu que les nouveaux dirigeants arrivent à relever le défi, quant à la remise de ce fantôme d'acier sur la voie du retour, vers le plus haut sommet de l'industrie sidérurgique algérienne. Certes, l'enjeu est de taille, mais le complexe d'El Hadjar a encore de beaux jours devant lui, pour redevenir le levier de l'économie nationale, notamment en cette période de crise. Il restera ce coeur battant en acier tant qu'il ne fera pas l'objet de manipulations politiques.