L'international algérien tente de relancer sa carrière en Ligue 1 française Transféré jeune en Angleterre, Mehdi Abeid a déjà connu des stades prestigieux en Premier League. À 24 ans, l'international algérien Mehdi Abeid, formé au RC Lens, découvre la Ligue1 française. Le milieu axial a fait un choix sportif en rejoignant cet été le promu du Dijon FCO, club où il commence déjà à s'installer dans l'équipe-type. L'ancien joueur de Newcastle a, en dépit du naufrage de son équipe, réussi un match solide face au champion de France en titre, le Paris SG, en championnat. Une prestation réussie sous les yeux du sélectionneur national Milovan Rajevac, présent au Parc des Princes, et saluée par les médias français. C'est ainsi que RMC Sport l'a placé dans l'équipe type de la 6e journée de Ligue 1. «Si Dijon n'a pas totalement sombré au Parc des Princes, Mehdi Abeid y est pour beaucoup. Arrivé en fin de mercato, l'international algérien, passé notamment par Newcastle et le Panathinaïkos, a réalisé un match plein. Combatif, juste techniquement, le milieu de terrain de 24 ans aurait même pu agrémenter sa belle prestation d'un but sublime, mais sa frappe enroulée a terminé sa course sur la barre d'Alphonse Areola (34e). Visiblement touché à une cuisse, il a cédé sa place juste après l'heure de jeu», peut-on lire sur le site de RMC Sport. Sorti à l'heure de jeu après avoir ressenti des douleurs aux ischio-jambiers, il n'a pas souhaité prendre de risques, estimant toutefois que sa blessure ne l'inquiétait pas outre-mesure. Transféré jeune en Angleterre, Mehdi Abeid a déjà connu des stades prestigieux en Premier League. «Avant d'entrer sur la pelouse, on ressent toujours une petite pression... C'est normal. Mais une fois le match lancé, on reste concentré sur le football, tout en essayant de prendre plaisir», explique-t-il au site officiel du DFCO. Si Dijon a sombré dans les chiffres, Mehdi Abeid estime que les retombées de cette déconvenue seront positives tout de même: «Peut-être qu'on a perdu ce match, mais on a beaucoup appris. On espérait mieux, mais je pense que tout le monde peut être fier de la copie rendue à Paris. On a fait le maximum et on apprend des meilleurs.» «Notre point faible, c'est de ne pas conclure nos occasions. Il faut peut-être y croire plus et mettre du monde dans la surface. Il faut se lâcher», conclut l'Algérien, qui espère mettre à profit la leçon reçue face à Paris, dès le match face à Rennes, ce week-end.