Le président de la FIFA ambitionne de révolutionner la Coupe du monde de football Après des éditions 2014, 2018 et 2022 respectivement au Brésil, en Russie et au Qatar, le continent américain pourrait de nouveau avoir des chances élevées d'obtenir l'organisation du Mondial en 2026. Le président de la FIFA Gianni Infantino propose désormais d'élargir le Mondial à 48 sélections en 2026 après avoir pourtant annoncé son souhait de porter la participation de 32 à 40 équipes avant son élection, a expliqué lundi, le Suisse lors d'une intervention à Bogota. On pourrait «décider que les 16 meilleures équipes sont qualifiées pour la phase de groupes du Mondial et que les 32 autres jouent au préalable un match de barrage trois jours avant le début du Mondial pour déterminer les 16 autres équipes», a déclaré le dirigeant de 46 ans qui a remplacé son compatriote Sepp Blatter en février. «Ce sont des idées pour trouver la meilleure solution pour le Mondial 2026 et on va en débattre ce mois avant de prendre une décision en 2017», a-t-il ajouté. «Comme ça, on aurait 16 équipes de plus qualifiées en phase finale. Elles joueraient leur présence sur un match, ce qui serait absolument incroyable du point de vue de l'intensité», a encore estimé Infantino, qui s'exprimait depuis l'université Sergio Arboleda, dans la capitale colombienne. Dans son programme de candidat pour prendre les rênes de l'instance mondiale du football, l'ex-secrétaire général de l'UEFA et numéro deux de Michel Platini avait déclaré à plusieurs reprises souhaiter que la vitrine mondiale du sport roi passe de 32 équipes qualifiées, comme c'est le cas actuellement, à 40 à partir du Mondial-2026. «Je crois que pour la Coupe du monde 2026, nous devrions avoir 40 équipes et parmi les huit formations supplémentaires, il devrait y avoir au moins deux nations africaines», a-t-il encore répété le 25 juillet, alors qu'il se trouvait au Nigeria. Après des éditions 2014, 2018 et 2022 respectivement au Brésil, en Russie et au Qatar, le continent américain pourrait de nouveau avoir des chances élevées d'obtenir l'organisation du Mondial en 2026. Copa Libertadores Plus de clubs pour les grandes nations Les grandes nations seront encore plus représentées dans la Copa Libertadores, équivalent de la Ligue des champions en Amérique latine, une réforme visant à stimuler la compétitivité, les revenus et enrayer la fuite des talents. La Confédération sud-américaine de football (Conmebol) a annoncé avant-hier que des places supplémentaires seraient attribuées au Brésil (2 clubs de plus), à l'Argentine, à la Colombie et au Chili (1). Dans la compétition phare d'Amérique latine, le Brésil pourra aligner sept équipes, devant l'Argentine (6), la Colombie et le Chili (4), une réforme basée sur des critères «commerciaux et sportifs, tenant compte du poids démographique et de la taille du marché», explique le président de la Conmebol, Alejandro Dominguez. L'Amérique du Sud, poursuit le nouveau patron de la Conmebol, «fournit les meilleurs joueurs du monde et compte sur les supporters les plus passionnés. Cependant, ces dernières décennies, nous sommes en déclin sur le plan sportif, du fait de la fuite des talents». Les réformes engagées visent à améliorer la qualité et la rentabilité de nos compétitions, souligne Alejandro Dominguez, afin «de colmater la brèche économique qui sape notre compétitivité sportive». La Copa Libertadores se déroulera de février à novembre et la finale se jouera désormais sur un match, comme en Europe, écartant la modalité des matchs aller-retour.