16 caméras de surveillance de marque Urmet et leurs accessoires (câbles, émetteurs-récepteurs, chargeurs, boîtes de dérivation, DVR), ont été saisies jeudi, par les services de douanes au port d'Annaba, apprend-on de source douanière. Produit sensible, ne pouvant être importé que sur la base d'autorisations préalables délivrées par les autorités compétentes, a précisé la même source. Les informations apportées par cette dernière, font état de la dissimulation des caméras saisies au sein d'autres lots de marchandises. Ces dernières consistent en différents types de machines dont, compresseurs, barboteuses, affûteuses, malaxeurs, moteurs asynchrones, dont une grande partie à l'état usagé, interdite selon les textes de loi à l'importation. Les caméras et les marchandises en question étaient renfermées dans un conteneur qui a dépassé les délais de séjour légal de deux mois et 21 jours. Dépassant largement ce délai et n'étant pas déclaré auprès de l'administration des douanes suivant les règles applicables en la matière, le conteneur fait de facto, l'objet de contrôle et vérification douanière, comme précisé par la même source. Outre la saisie de toute la marchandise découverte, et au moment où nous mettons sous presse, une procédure contentieuse vient d'être enclenchée en vue d'engager les poursuites judiciaires en vertu des articles 21 et 325 du Code des douanes. Dans le même contexte, des investigations seront effectuées par les services sécuritaires compétents à l'effet de déterminer une éventuelle opération de transfert illicite de capitaux, pratiques saignantes pour l'économie nationale. Un phénomène antiéconomique auquel la direction des douanes a déployé tous les moyens humains et matériels pour y lutter implacablement.