«nous dirons aux pays qui veulent déstabiliser l'Algérie, que ce n'est pas la peine de tenter, vos efforts seront vains, parce que les Algériens sont solides et unis.» Le Parti de la victoire nationale (PVN) prendra part aux prochaines législatives, a affirmé avant-hier depuis Aïn Defla, le président du parti Mahfoud Adoul, lors d'un meeting populaire. La nouvelle loi sur la participation des partis politiques exigeant un taux de représentativité de 4% pour ces derniers, ne devrait pas concerner le PVN. «Notre parti a eu son agrément après les élections de 2012.Donc il n'a pas encore pris part à des élections pour qu'on le soumette à cette loi», a-t-il ajouté devant une salle archicomble acquise aux idées de son parti, avant de rassurer ses militants: «En tout cas le PVN participera, qu'il soit concerné par cette loi ou pas. Nous allons à ce rendez-vous avec de grandes ambitions.» Le PVN est le parti qui a rapatrié le wali d'Illizi après avoir été kidnappé par les terroristes, le PVN est le parti qui a éteint la voix de la discorde à Ghardaïa et la crise de gaz de schiste à In Salah». «Les hautes autorités de l'Etat sont au courant de cela», souligne-t-il.Les Algériens ignorent les efforts du PVN sur le terrain, parce que les médias publics boudent les activités du parti. «Depuis 2012, le PVN n'a eu droit qu' à 33 secondes de passage à la télévision» déplore le chef du PVN. «Nous sommes un parti agréé et nous demandons à ce qu'on soit traité de la même façon que les autres partis». La personnalité de Abdelwahab Derbal, proposé par le président de la République pour présider la haute instance des élections, gagne la sympathie du Parti de la victoire nationale.«Nous approuvons le choix du président de la République, car Abdelwahab Derbal est une personnalité très cultivée et respectable». Le souhait du PVN est de voir cette instance dotée de plus de moyens et de prérogatives, jugeant que la scène politique nationale est devenue un terrain de règlement de comptes entre certaines personnalités et des chefs de partis politiques. Mahfoud Adoul interpelle le président de la République afin d'assainir la scène nationale de ces personnes qui ne font que semer la haine et le pessimisme parmi les Algériens. «Nous, au PVN, nous nous démarquons totalement de ces personnes qui sont prêtes à sacrifier le pays pour arriver à leurs fins politiciennes.» Et de s'interroger: «Qui sont-ils pour qu'ils se permettent de tels discours et de jouer avec la stabilité du pays? Où est-ce qu'ils étaient quand l'Algérie saignait et se brûlait? Ne rentraient-ils pas avant 16 h chez eux dans les années 1990? «La seule personne qui a le droit de parler au nom des Algériens, est le moudjahid Abdelaziz Bouteflika», juge le leader du PVN. «C'est lui qui a fait revenir l'Algérie de très loin et permis aux Algériens de jouir de la paix et du progrès d'aujourd'hui».Et de déclarer solennellement: «Nous soutiendrons Bouteflika jusqu'au bout.» L'Armée nationale populaire et les autres corps constitués doivent être au-dessus de tout. «Personne n'a le droit de toucher à la sacralité de ce corps.» Le risque d'instabilité qui guette l'Algérie est réel. «Néanmoins nous dirons aux pays qui veulent déstabiliser l'Algérie, que ce n'est pas la peine de tenter, vos efforts seront vains, parce que les Algériens sont solides et unis.» L'association des populations du sud du pays dans la lutte contre les terroristes au niveau des frontières ne sera qu'utile et d'un apport positif certain pour l'Armée nationale populaire, suggère Adoul. Le projet de loi de finances 2017 doit être renégocié comme il se doit par les députés. Le gouvernement doit prendre en compte les propositions de ces derniers «car telle qu'elle est proposée actuellement, elle va directement à l'encontre des intérêts des Algériens», conclut le président du PVN.