Le ministre des Finances Au lancement de cette opération, le gouvernement avait fixé un seuil de 400 milliards de dinars comme objectif à atteindre. Le ministre des Finances, Hadji Baba Ammi, a dévoilé, hier, le montant collecté de l'opération de l'emprunt obligataire pour la croissance économique qui est arrivé à terme le 17 octobre dernier avec un chiffre de 568 milliards de DA. Au lancement de cette opération le gouvernement avait fixé un seuil de 400 milliards de DA comme objectif à atteindre, l'engagement des citoyens et la participation des bailleurs de fonds à cette opération ont permis la collecte de sommes importantes dépassant de loin les prévisions du gouvernement. Ce dernier s'est dit très satisfait du résultat de cette opération qui offre au gouvernement une bouée de sauvetage. «Nous avons mobilisé 568 milliards de DA, un montant très important et je suis très satisfait des résultats de cette opération», a-t-il souligné en marge de la réunion gouvernement-walis. Pour ce qui est d'un éventuel recours à l'endettement extérieur pour le financement des projets d'investissement et le déficit budgétaire dont souffre le pays après la chute des cours du baril de pétrole, le ministre des Finances, Hadji Baba Ammi a affirmé que le gouvernement de Abdelmalek Sellal a écarté de son agenda le recours à l'endettement extérieur excessif pour le moment. «Il n'est pas interdit de recourir à ce genre de pratique pour couvrir le déficit budgétaire, dans la mesure où nous avons déjà contracté récemment un prêt de la Banque africaine de développement (BAD) de près d'un milliard de dollars», a-t-il rappelé. Selon ce dernier, le président de la République et le gouvernement n'ont encore rien décidé à propos de cette question, et qu'ils sont en train de gérer les ressources financières dont disposait le pays auxquelles s'ajoute le montant collecté depuis le lancement de l'emprunt obligataire. Pour rappel, au lancement de cette opération, tout le monde prévoyait son échec, mais dans le langage des chiffres, le montant avancé par le ministre des Finances démontre clairement la solidarité des citoyennes et citoyens avec le gouvernement dans le cadre de cette opération de sauvetage afin d'éviter le recours au Fonds monétaire international dont l'Algérie avait déjà subi le fardeau des programmes de sauvetage.