Le représentant de l'Unicef a détaillé les points du plan d'action, soulignant le «rôle essentiel» du MJS qui offre les moyens d'une «participation réelle» du jeune dan Le ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) et le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) ont signé hier au centre Ghermoul d'Alger un plan d'action pour les années 2016 et 2017, dont l'axe principal est le lancement de «Smart, maison de jeunes». Le ministre de la Jeunesse et des Sports El Hadi Ould Ali a, dans son allocution lue en son nom par le secrétaire général du MJS, Nacer Bekri, salué les actions de l'Unicef en faveur de la promotion de la participation des jeunes dans la construction de leur projet de vie. «La protection de l'enfance et la prise en charge des jeunes sur tous les plans constituent les priorités de l'Etat algérien. L'apport de l'unicef ne peut être que précieux dans ce sens», a-t-il dit. Pour sa part, le représentant de l'agence onusienne, Mark Lucet s'est félicité des «24 années de collaboration» entre l'Algérie et l'Unicef. «Cette coopération qui entre dans le cadre de l'accord entre l'Unicef et l'Algérie (2016-2020), vise l'accompagnement des jeunes Algériens en leur donnant les moyens d'analyser, choisir, évaluer, mesurer les risques et entreprendre leurs actions en toute sérénité», a expliqué M. Lucet. «Le plan d'action est un engagement concret de l'Unicef en matière de protection de l'enfance qui implique, outre le MJS, les secteurs de la solidarité, de la justice et des affaires religieuses», a-t-il fait savoir. Le représentant de l'Unicef a détaillé par la suite les points du plan d'action, soulignant le «rôle essentiel» du MJS qui offre les moyens d'une «participation réelle» du jeune dans la construction de sa vie. «Nous allons contribuer dans la réalisation de cartographies des services destinés aux jeunes déjà lancées en 2016, le développement d'un modèle de 'Smart, maison de jeunes'' et des compétences de vie dans le cadre de la formation formelle et non-formelle en milieu de jeunes», a fait savoir M.Lucet. Une fois validé, ce modèle de maisons de jeunes intelligentes (Smart) sera appliqué et suivi dans quatre wilayas du Nord, de l'Ouest, des Hauts-Plateaux et du Sud. «Les autres axes concernent notamment le renforcement des capacités des cadres de la jeunesse et des sports et du mouvement associatif, mais aussi la stratégie de communication au profit des familles et des jeunes», a-t-il enchaîné. Ces actions favorisent, selon lui, la «réduction des comportements nuisibles et permettent au jeune la création d'un projet de vie correspondant à ses aspirations».