Ville de Sidi Abdellah: le rêve devient réalité Le président de la République montre qu'il est proche des préoccupations stratégiques du pays et travaille à renforcer la position de l'Algérie tant sur la scène interne qu'internationale. Le président de la République a inauguré deux importantes réalisations dans la capitale. La ligne ferroviaire Zéralda-Birtouta et la nouvelle ville de Sidi Abdellah, dont il est question, sont d'une importance essentielle pour la capitale. Et pour cause, la liaison par train entre Zéralda, Sidi-Abdellah, Birtouta et Alger, allègera considérablement la pression sur la rocade sud. Tous les habitants de la grande couronne ouest de la capitale et qui devaient utiliser la rocade sud en direction d'Alger disposeront d'un moyen de transport moderne qui divisera par trois les délais pour faire le voyage. En effet, Zéralda sera à 40 minutes seulement d'Alger, même en heure de pointe, au moment où cette distance est effectuée présentement en plus de deux heures. Quant à la ville de Sidi Abdellah, inaugurée par le chef de l'Etat, c'est un rêve en passe d'être réalisé. Cette ville nouvelle accueillera des dizaines de milliers de logements, des centaines d'entreprises et tout l'équipement urbain nécessaire à une vie décente. Outre qu'elle soulagera Alger de sa surpopulation, elle constituera, à n'en pas douter, un nouveau pôle de rayonnement technologique et économique. Reliée à Alger par une liaison ferroviaire rapide, Sidi Abdellah s'imposera certainement comme la ville qui captera beaucoup d'initiatives et sera un véritable motif d'espoir pour les professionnels et pour l'ensemble de la population algéroise. Le déplacement du président de la République pour l'inauguration de ces deux réalisations témoigne de leur importance dans la stratégie mise en place pour donner à Alger un souffle nouveau et la hisser au rang de capitale méditerranéenne. Cette sortie sur le terrain du président de la République a été précédée par d'autres inaugurations tout aussi essentielles, dans divers domaines. Il y a eu d'abord, l'opéra d'Alger, une infrastructure culturelle de premier plan. Offert par la République de Chine, l'imposant établissement culturel est une oeuvre architecturale remarquable. Plus que la plastique, l'opéra d'Alger est une réelle nécessité pour une ville qui aspire à jouer un rôle important dans l'éveil culturel, mais également dans la promotion des échanges avec d'autres cultures. Jusque-là, la capitale disposait d'un théâtre, dont la capacité de répond plus aux ambitions légitimes de l'Algérie qui accueille des festivals de haute tenue. Il faut dire que la dimension culturelle d'une nation participe grandement à améliorer son image à l'international. L'opéra d'Alger comble donc ce vide qui était ressenti à chaque fois qu'Alger devait organiser une activité de dimension universelle. Toujours dans la dimension universelle, le chef de l'Etat a inauguré une autre infrastructure majeure qui manquait à la capitale. Il s'agit du Centre international des Conférences. Unique en son genre dans toute l'Afrique, le CIC a été conçu pour répondre efficacement aux exigences de toute manifestation de grande envergure. Ayant accueilli le Forum énergétique mondial, le CIC a également abrité la réunion extraordinaire de l'Opep qui a abouti à la décision de réduction de la production. Un moment historique pour l'Algérie.L'autre réalisation tout aussi capitale pour l'Algérie eu égard à la fonction qu'elle est censée remplir, à savoir la nouvelle mosquée d'Alger, a fait l'objet d'une visite d'inspection du président de la République. Il faut dire que le chef de l'Etat accorde un intérêt particulier à ce mégaprojet parce qu'il est censé s'imposer comme le lieu d'un islam algérien, tolérant et ouvert sur le monde. La nouvelle Grande Mosquée, troisième au monde de par sa capacité, frappera les esprits par sa taille, mais surtout par le message qui y sera délivré. Il y a lieu de rappeler que ce n'est pas à proprement parler une mosquée, mais tout un complexe religieux, doté d'un institut de sciences islamiques et d'un musée qui retrace l'histoire de l'Algérie et l'apport civilisateur de l'islam en Algérie. En fait, ces quatre projets que le chef de l'Etat suit d'assez près et dont deux ont déjà été réceptionnés, s'imposeront comme autant de réalisations qui serviront Alger et l'Algérie sur plusieurs générations. Avant la fin de son quatrième mandat, le président de la République aura donc largement contribué à donner au pays les moyens de son épanouissement économique, culturel et cultuel. On pourra toujours critiquer la démarche présidentielle sur nombre de dossiers, mais il serait difficile de lui nier une vision prospective sur ce que sera le pays et sa capitale sur les quatre ou cinq prochaines décennies. Le président de la République montre donc qu'il est proche des préoccupations stratégiques du pays et travaille à renforcer la position de l'Algérie tant sur la scène interne qu'internationale. Tout le monde lui reconnaît un rôle central dans le succès remporté, avant-hier, par l'Opep qui a réussi à convaincre les producteurs en dehors de l'organisation, à réduire leur production. Le poids de l'Algérie à l'international est une vérité que nul diplomate ne saurait contredire. Il faut dire également que le président a suivi avec une très forte attention, le programme de réalisation de logements. Malgré la crise financière, le ministre de l'Habitat a bénéficié d'un soutien sans équivoque de la part du chef de l'Etat. L'Ordre du Mérite national remis au nom du président de la République à Abdelmadjid Tebboune, ministre de l'Habitat, et Abdelkader Zoukh, wali d'Alger, pour le formidable travail qu'ils ont accompli dans la lutte contre les bidonvilles, témoigne de l'intérêt que porte le chef de l'Etat à l'éradication de l'habitat précaire. Alger, dotée d'un opéra, d'un Centre international des Conférences et d'une nouvelle ville, est aussi la première capitale africaine sans bidonvilles.