Le Cercle de commerce et d'industrie algéro-espagnol a annoncé qu'il organisera en janvier 2017, une mission économique portant sur les énergies renouvelables. Le groupe énergétique espagnol, Iberdrola, et son compatriote Acciona veulent concourir à la production des énergies renouvelables en Algérie, selon Maghreb confidentiel. Destinée aux opérateurs économiques qui activent ou souhaitent investir dans des projets d'énergies renouvelables, «cette mission vient en réponse à l'Initiative de développement du secteur des énergies renouvelables lancée par les pouvoirs publics en Algérie», indique le Cercle de commerce et d'industrie. A cette occasion, il est prévu de communiquer et d'expliquer le programme initié par le ministère de l'Energie ainsi que des rencontres B to B avec des entreprises espagnoles spécialisées dans les énergies renouvelables, notamment basées sur le photovoltaïque et le solaire thermique. Le Centre algérien des énergies renouvelables a déjà annoncé qu'une avancée en matière de diversification des ressources énergétiques par exploitation des énergies renouvelables a été réalisée dans les wilayas du Sud, à la faveur du Programme national de développement des énergies renouvelables. Ces efforts de développement et de diversification se traduisent notamment par la mise en service ces dernières années de centrales de production d'énergies alternatives, ainsi que par l'installation de centres de recherches et de développement des compétences et technologies en matière d'exploitation des énergies renouvelables en adéquation avec les conditions locales. Ces installations énergétiques concrétisées, à titre d'illustration, dans les wilayas d'Adrar, Ghardaïa et de Naâma, confortent une orientation vers l'exploitation rationnelle et accélérée des technologies et innovations atteintes dans ce domaine, notamment dans l'éolien et le solaire, est-il ajouté. Le Programme national de développement des énergies renouvelables a fait de la wilaya d'Adrar un modèle réussi en matière d'exploitation de l'énergie solaire avec un tissu de cinq centrales de production électrique par l'énergie solaire, d'une capacité de production globale de 48 mégawatts (MW). Il s'agit des centrales installées dans les communes d'Adrar (20 MW), Timimoune (9 MW), Zaouiet-Kounta (6MW), Reggane et d'Aoulef (5 MW chacune), et dans la zone de Kabertène (commune de Tissabit) d'une capacité de production de 3MW. Elles viennent s'ajouter au projet de ferme éolienne d'une capacité de production d'énergie de 12 MW, fruit d'un partenariat algéro-français ayant permis le renforcement de l'approvisionnement en électricité, notamment en périodes de pics de consommation. Ajoutés aux centrales électriques solaires réalisées durant les années 1980, à l'instar de celle de 30 kilowatts implantée dans la région de Ksar Melouka (commune de Timi), et le projet d'électrification publique de la route traversant le désert du Tanezrouft, entre les communes de Reggane et de Bordj Badji-Mokhtar, ces projets ont fait d'Adrar une terre d'expérimentation réussie et d'avenir prometteur en la matière, a indiqué le Pr Messaoud Hamouda, directeur de l'unité de développement des recherches en énergies renouvelables en milieu saharien (Urerms) d'Adrar.