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Un président anti-système à la Maison-Blanche
ANNEE 2016 AUX ETATS-UNIS
Publié dans L'Expression le 31 - 12 - 2016

De l'immobilier à la Maison -Blanche, le candidat antisystème, le milliardaire, Donald Trump, s'est joué de tous les pronostics en remportant le scrutin présidentiel
Le triomphe inattendu de Donald Trump à la présidentielle américaine de 2016 a marqué la victoire de l'anti-establishment aux Etats-Unis qui a eu un effet de choc en occident, relançant les mouvements populistes en Europe.
Malgré son manque d'expérience en politique, le magnat de l'immobilier a réussi au bout d'une campagne électorale sulfureuse à écarter ses concurrents républicains pendant les primaires et à vaincre sa rivale démocrate Hillary Clinton. Déjouant tous les pronostics, Trump a gagné cette élection, en dépit du fait qu'il ait été lâché par de nombreux républicains après plusieurs erreurs politiques enchaînées qui lui ont coûté très cher dans les sondages. Ce succès, il le doit à la volonté d'une majorité d'Américains qui voulaient renouveler le système politique et voyaient en lui le candidat anti-système en mesure d'apporter un nouveau souffle à la politique américaine. L'outsider républicain a réussi à saisir le dynamisme de l'électorat blanc et la classe ouvrière américaine grâce à un discours populiste émaillé de promesses fortes pour relancer l'économie et la sécurité intérieure.
En promettant de rendre à l'Amérique sa grandeur, Trump qui n'est pas issu du sérail républicain, a défendu un programme électoral radical, dont certaines propositions irréalistes et ambiguës remettent en cause l'ordre établi par ses prédécesseurs aussi bien républicains que démocrates. Ses propositions sur l'immigration clandestine, la renégociation des accords de libre échange internationaux, la relance de l'industrie minière et la baisse des taxes ont résonné auprès des millions d'Américains de la classe moyenne qui se sont sentis victimes de la mondialisation, notamment dans les Etats décisifs ayant enregistré des pertes massives d'emplois. C'est à ce titre que le protectionnisme est devenu une constante dans son discours au même titre que son slogan l'Amérique d'abord «America First» qui s'appuie sur la nécessité de défendre les intérêt politiques, militaires et économiques des Etats-Unis quitte à renoncer à l'engagement de défendre les alliés de Washington dans l'alliance atlantique ou à annuler l'accord nucléaire Trump a provoqué un véritable séisme politique dans les relations internationales en suscitant avec ses déclarations controversées, l'ire de plusieurs capitales, dont Pékin et en remettant en cause plusieurs décennies de diplomatie américaine. Pour autant,
L'élection de Trump, qualifiée par la presse américaine au lendemain du scrutin, d'un des plus grands bouleversements de l'histoire politique américaine a fait l'écho en Europe où des mouvements et des partis de l'extrême droite ont tenté d'exploiter cette victoire pour imposer le changement des systèmes politiques existants. En Autriche et dans plusieurs pays européens comme la France, la Belgique et le Royaume-Uni, les ultraconservateurs ont associé cette élection à «un Brexit bis» qui a mis fin au politiquement correct incarné par une gauche européenne au pouvoir, souvent accusée de défendre l'immigration et le multiculturalisme. Ces partis populistes scrutent déjà les premiers changements qui seront apportés par la nouvelle administration Trump.
Leur réussite dépendra largement des résultats sur le terrain qui en découleront de la mise en oeuvre du programme économique et sécuritaire du président élu. Mais Trump qui s'apprête à être investi officiellement président des Etats-Unis, semble infléchir sa position sur quelques promesses électorales radicales, en adoptant un ton plus conciliant durant toute la durée de la constitution de son administration même s'il est resté ambivalent sur certaines d'entre elles comme son projet d'interdire les musulmans d'entrer aux Etats-Unis.
En attendant son investiture officielle à la Maison-Blanche, le magnat de l'immobilier s'est entouré d'une équipe, constituée essentiellement d'une élite financière adepte d'une ligne dure en matière sécuritaire et de la lutte contre l'immigration clandestine.
La nomination du P-DG d'Exxon Mobil, Rex Tillerson au département d'Etat a été perçue par plusieurs observateurs comme signe de volonté d'améliorer les relations avec la Russie. Le patron du géant pétrolier a noué d'importantes relations d'affaires avec Moscou qui pourraient l'aider à faciliter le rapprochement entre les deux pays.
Par ailleurs, l'Afrique est restée la grande absente des discours de Trump ce qui laisse présager une continuité de la politique américaine dans le continent même si des craintes sont évoquées sur une possible remise en cause de l'accord de libre échange (Agoa) entre les Etats-Unis et l'Afrique ou une réduction de l'aide au développement. Au Moyen-Orient, le 45è président des Etats-Unis a promis d'adopter une position neutre dans le conflit mais a ensuite exprimé son soutien inconditionnel à Israël. Sa position prise vendredi dernier, lors du vote du Conseil de sécurité sur une résolution exigeant de l'occupant israélien l'arrêt des activités de colonisation, est une preuve de l'énorme parti pris pour Israël.
Le choix de David Friedman, un partisan de la colonisation, comme ambassadeur des Etats-Unis à Israël a confirmé les intentions de la nouvelle administration américaine dans la région qui risquent, selon plusieurs analystes, de compromettre la solution à deux Etats.


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