Les fans peuvent retrouver le film de de Gareth Edwards sans plus tarder à la salle Ibn Khaldoun où il est à l'affiche jusqu'au 12 janvier, à partir de 19h. Dernier opus de la saga Stars Wars de la firme Disney, nous accueillons ce nouvel opus cinématographique tristement suite à l'annonce de la mort tragique de celle qui aura incarné avec brio et grâce la princesse Leila durant des décennies, à savoir Carry Fisher, décédée la veille de la nouvelle année 2017. Et si les autres héros ne sont pas présents dans ce nouveau long métrage, la princesse Leïla n'apparaît qu'à la fin l'espace de quelques secondes de façon bien spécifique car elle aura été refaite entièrement en images de synthèse numérique. Situé entre les épisodes III et IV de la saga Star Wars, le film nous entraîne aux côtés d'individus ordinaires qui, pour rester fidèles à leurs valeurs, vont tenter l'impossible au péril de leur vie. Tous ont quelque chose pour se racheter. De la fille qui veut retrouver son père et se donne la possibilité d'aller le rejoindre, au soldat (Diego Luna) qui n'a pas été toujours réglo dans ses combats, quitte à tuer ses camarades pour l'amour de la cause. Ils finissent tous par se réunir autour d'un seul objectif: retrouver les plans de l'Etoile noire pour l'anéantir. La meneuse de cette troupe n'est autre que la comédienne fétiche du long métrage Inferno, Felicity Jones. Ici si l'intrigue paraît simple, le jeu d'acteurs et l'esprit romantique de la guerre y est tellement présent qu'on y succombe vivement. Nous avons là un couple de guerriers qui se bat pour l'amour de l'Autre et trouve enfin une raison d'exister. Et puis quelle utopie que de se battre si ce n'est pour voir enfin un jour la paix régner dans le monde! L'espoir fait vivre, et ici il est sacrément vendeur. L'âme de la rébellion qui fait la force des anciens Star Wars est enfin de retour et ça fait vraiment plaisir de l'éprouver à nouveau. En effet, ils n'avaient pas prévu de devenir des héros, mais dans une époque de plus en plus sombre, ils vont devoir dérober les plans de l'Etoile de la mort, l'arme de destruction ultime de l'Empire. Et ce plan a été soigneusement bien caché par le père de cette fille (incarné par Mads Mikkelsen), qui au départ va collaborer avec l'ennemi. Ainsi, ici rien n'est tout à fait noir ou blanc, bien ou mauvais, mais la survie est le maître-mot, avec l'envie de prendre sa revanche sur le destin un jour ou l'autre. Rogue One, pour ceux qui veulent savoir, n'est tout autre en fait que le nom de code du faisceau dans lequel nos héros vont s'échapper et partir guerroyer dans l'espace et sur différentes planètes dont la principale ici est Jeddah city. Ce long métrage est le premier des trois films dérivés de Star Wars, dont le deuxième est prévu pour 2018 et le troisième pour 2020. Ils sont regroupés sous le sigle A Star Wars Story3. Rogue One a pour mission de se dérouler avant les évènements de Star Wars, épisode IV: Un nouvel espoir, alors que l'Etoile de la mort, l'arme absolue de l'Empire galactique pour inspirer la peur aux systèmes insoumis, est en construction. L'idée de ce film est partie d'une simple phrase apparue dans le bandeau déroulant qui ouvre l'épisode IV en 1977: «Des espions rebelles ont réussi à voler les plans secrets de l'arme ultime de l'Empire, l'Etoile de la mort, une station spatiale blindée avec assez d'énergie pour détruire une planète entière.» Le film marque le retour au cinéma de Dark Vador, 11 ans après la sortie de Star Wars, épisode III: La Revanche des Sith. Des émotions, des regards, des gros plans, des silences, des doutes, de la peur, de la noblesse des âmes et la force des Jeddi, tout cela si concentré dans un seul film et dilué à parts égales, que ça fait frémir. Un film qui se regarde avec légèreté certes, mais qui redonne de l'épaisseur au vrai principe des Stars Wars, celui basé sur l'espoir et non pas la fatalité. L'humour a également sa place, mais les dialogues sont nettement plus élaborés que le réveil de la force, où l'on aurait cru voir un film presque carton-pâte avec un Harrison Ford pas si à la hauteur que ça. Mais Star Wars on aime, et la musique du générique continuera toujours à nous faire chavirer et nous titiller comme pour la première fois. Que les fans se rassurent donc et aillent sans plus tarder à la salle Ibn Khaldoun, Rogue One de Gareth Edwards est à l'affiche jusqu'au 12 janvier, à partir de 19h.