La bataille tactique entre les deux techniciens étrangers s'annonce de haute facture. Dix-neuf mois après avoir quitté la sélection tunisienne de football, l'entraîneur de l'équipe algérienne, le Belge Georges Leekens, retrouvera les «Aigles de Carthage» comme adversaire, aujourd'hui au stade de Franceville (17h00) dans le cadre de la 2e journée (Gr. B) de la coupe d'Afrique des nations CAN-2017 au Gabon (14 janvier-5 février). «Je connais bien la sélection tunisienne car je l'ai entraînée, il n'y a pas longtemps. Ses joueurs n'ont pratiquement plus de secrets pour moi. C'est une équipe redoutable, qui a bien joué ces derniers mois. Ce sera un match particulier pour les deux pays, compte tenu de la proximité géographique», avait indiqué Leekens récemment dans l'une de ses interventions devant la presse. Du coup, le technicien belge devient le premier atout des Verts face à la Tunisie, dans un match qui s'annonce d'ores et déjà décisif pour la suite du parcours. Tenue en échec d'entrée par le Zimbabwe (2-2), l'Algérie est appelée à réagir face aux «Aigles de Carthage», battus par le Sénégal (2-0). Le sélectionneur national devrait trouver la bonne formule pour contrer son ancienne équipe et viser une victoire qui relancera les chances du Club Algérie dans la qualification aux quarts de finale. La présence de Leekens jeudi sur le banc de l'Equipe nationale devrait constituer un avantage technique et tactique non négligeable pour les Verts, même si dans ce genre de rendez-vous, rien n'est acquis d'avance. Les retrouvailles seront certainement chaudes entre Leekens et ses anciens joueurs qui, dos au mur, ne comptent offrir aucun cadeau à leur ex-coach. Ayant dirigé la Tunisie lors de la précédente CAN-2015 en Guinée-équatoriale, Leekens s'est fait éliminer en quarts de finale par le pays organisateur (2-1, a.p). Lors du premier tour, la Tunisie s'était qualifiée en tête de son groupe avec 5 points. Georges Leekens aura en face de lui, sur l'autre banc, le Franco-Polonais Henryk Kasperczak qui en est à sa sixième CAN. «Ce derby a un cachet particulier car chaque équipe a envie d'asseoir sa suprématie sur la scène maghrébine et africaine, donc on doit s'attendre à un match très disputé et comme toujours, il y aura beaucoup d'intensité et de suspense», a affirmé dernièrement le coach de la Tunisie. La bataille tactique entre les deux techniciens étrangers s'annonce de haute facture, chacun aspirant à mener son équipe à décrocher le meilleur résultat pour se relancer dans cette CAN-2017.