La sélection nationale n'a pas été épargnée par les blessures lors de sa participation à la 31e CAN 2017 au Gabon, bouclée avant-hier soir par une élimination dès le premier tour de la compétition. L'hécatombe a débuté la veille du départ pour le Gabon avec le forfait de dernière minute du milieu de terrain Saphir Taïder, blessé au genou et remplacé par le jeune d'Arsenal (Angleterre) Smaïl Bennacer. Elle s'est poursuivie avec les blessures contractées au terme du premier match face au Zimbabwe (2-2) par l'attaquant Hilal Soudani (cuisse) et le gardien de but Raïs M'Bolhi (genou), deux cadres du Club Algérie qui n'ont jamais repris depuis. Considéré comme l'une des révélations de cette CAN 2017, le défenseur central Ramy Bensebaini (genou) a rallongé la liste des blessés au terme de la deuxième rencontre face à la Tunisie (2-1), une défection qui s'est faite lourdement ressentir lors du dernier match face au Sénégal (2-2). Jamais de mémoire d'observateurs, l'Equipe nationale n'a été handicapée par autant de blessés en phase finale d'une compétition, de surcroît des joueurs considérés comme des titulaires à part entière. Du coup, la charge de travail effectuée depuis le début de la préparation le 2 janvier est vite remise en cause pour expliquer, par certains, le nombre de blessés important lors de cette CAN. Des joueurs tels que Yacine Brahimi (tendon d'Achille), Faouzi Ghoulam (cuisse) ou encore Islam Slimani (adducteurs) ont aussi dû faire l'impasse sur l'une des séances d'entraînement.