Un protocole d'entente pour la réalisation d'études relatives à des projets pétrochimiques a été paraphé jeudi à Alger. La compagnie nationale des hydrocarbures ce n'est pas uniquement le pétrole et le gaz. Le penser c'est avoir une vision réductrice de ses capacités diverses en particulier et de celle de l'économie nationale en général sur laquelle quoi qu'on en dise elle a assis son hégémonie, reléguant les autres secteurs à pratiquement de la figuration. Elle continue à le prouver dans une conjoncture pourtant morose dominée par une baisse des prix du pétrole qui a laminé ses recettes. Le groupe a les reins solides. Non seulement il tient le coup, mais il croit dur comme fer en l'avenir. Ne vient-il pas d'annoncer l'augmentation de ses exportations de gaz? «Les exportations algériennes en gaz (gaz naturel et gaz naturel liquéfié) devraient passer de 54 milliards de mètres cubes (m3) en 2016 à 56 milliards m3 en 2017», a annoncé le directeur général adjoint de la commercialisation à Sonatrach, Omar Maliou, en marge de la cérémonie de signature d'accords entre ce groupe et des sociétés italienne et indienne. Le groupe Sonatrach a en effet signé jeudi à Alger un protocole d'entente avec la société italienne Versalis (filiale du groupe italien ENI). Il porte sur les études de faisabilité de réalisation de complexes pétrochimiques en Algérie, et le renforcement de la coopération entre les deux sociétés dans le domaine de la pétrochimie. Le document a été signé par le vice-président de l'activité liquéfaction-raffinage-pétrochimie de Sonatrach, M. Akli Remini, et le directeur général de Versalis, Daniel Ferrari. Quant au contrat conclu avec la société indienne Engineers India Limited (EIL) pour la réalisation d'études relatives à des projets pétrochimiques il a été signé par Remini et le directeur exécutif des projets de la société indienne EIL, Miraj Sethi. Il porte sur la réalisation d'études-suivi-conseils pour la réhabilitation de l'unité d'éthylène du complexe CP1K de Skikda.