Aligné sur le côté gauche par Georges Leekens face au Sénégal, le capitaine d'Anderlecht espère jouer dans l'axe à l'avenir. Grande révélation et satisfaction de la CAN, l'attaquant algérien, Sofiane Hanni, a pris du plaisir à évoluer aux côtés du buteur de l'EN, Islam Slimani. «Je me suis très bien senti avec Slimani. C'est un bon attaquant, assez malin, qui sait jouer en pivot et qui sait demander aussi le ballon dans la profondeur. C'est le type d'attaquant que j'aime bien. J'aime bien donner les ballons en profondeur derrière les défenseurs. Islam sait faire ça. Il sait alterner les deux. Il m'a dit après le match contre le Sénégal qu'il avait aimé jouer avec moi et c'est réciproque», a avoué Hanni lors de l'émission «C'est vous l'expert», lancée durant la CAN 2017 par La Gazette du Fennec. Aligné sur le côté gauche par Georges Leekens face au Sénégal, le capitaine d'Anderlecht espère jouer dans l'axe à l'avenir. «Je me sens à l'aise sur le côté gauche, mais le poste que j'affectionne le plus, c'est derrière l'attaquant. C'est là où je me sens le mieux, où j'ai mes repères. C'est ma première compétition officielle avec la sélection d'Algérie. Je n'ai jamais eu beaucoup de temps de jeu, mais je continuerai à tout donner pour mon pays. Je suis fier de représenter les couleurs de mon pays. J'espère avoir fait de belles choses. Je vais essayer de continuer à tout donner. J'espère avoir plus de temps de jeu pour montrer de belles choses encore», dira le meilleur joueur du championnat belge, très déçu du parcours de l'EN à la CAN. «Il faut avoir une âme de guerriers» «Il y a bien entendu de la déception par rapport au parcours qu'on a fait. Ça n'a pas été une bonne CAN pour nous. On n'a pas répondu aux attentes, aux espoirs que les gens ont placés en nous. On est déçu et on a un esprit de revanche aussi. Je pense qu'il faut faire le vide dans sa tête, ne pas se poser des questions et lâcher tout ce qu'on a en nous. Il y a assez de qualités dans le groupe pour se relever, mais ce n'est pas seulement une question de qualité. C'est aussi une question de mentalité. Il faut avoir une âme de guerriers. À nous d'agir de la sorte pour repartir de plus belle», a affirmé l'ancien Nantais qui a découvert au Gabon la difficulté de jouer dans les pays subsahariens. «Surpris par l'engagement de nos adversaires à la CAN» «C'est clair qu'il y a une différence entre le football européen et africain. Mais ce qui m'a surpris le plus, c'est l'engagement physique de nos adversaires. Ça nous a permis de voir que même les équipes qui n'ont pas de joueurs de renom se battent tous ensemble et arrivent à faire de belles choses. Il faut un état d'esprit et se battre comme des chiens pour faire quelque chose», a-t-il déclaré, tout en signalant que le climat n'a pas permis aux joueurs de l'EN de s'exprimer pleinement. «Ceux qui ont pris part au match contre le Zimbabwe m'ont dit que c'est difficile de jouer dans ces conditions. À 17h, il y avait encore de la chaleur. Les équipes africaines y sont habituées, pas nous. Le fait de jouer sous cette chaleur ne nous a pas avantagés, mais on ne s'en servira comme excuse», a expliqué le meneur de jeu d'Anderlecht. In La Gazette du Fennec.com.