C'est avec une infinie tristesse que nous avons appris le décès de notre frère de combat Allaoua Sadki, qui nous a quittés samedi 28 janvier à l'âge de 88 ans. Militant syndicaliste éprouvé, mais aussi patriote honnête et irréprochable, Allaoua s'est acquitté honorablement de son devoir envers la patrie en s'engageant totalement au sein de la Fédération de France du FLN, durant la lutte de Libération nationale. Après l'Indépendance nationale, il s'est engagé sans compter et avec conviction au sein de l'Ugta pour participer au dur combat de l'édification nationale et militer activement avec courage et abnégation pour la réalisation des aspirations légitimes des travailleurs et des plus démunis. Membre fondateur, puis secrétaire général de la Fédération nationale des travailleurs de la terre (Fntt), Allaoua a effectué deux mandats successifs (de 1969 à 1978) au sein du secrétariat national de l'Ugta, où il a vécu toutes les grandes et difficiles batailles menées pour l'instauration de la justice sociale dans notre pays, et pour la défense des valeurs républicaines de liberté et de démocratie. Après s'être retiré dignement de toute responsabilité syndicale, il s'est consacré à animer, en tant que président, la Fédération nationale de la lutte algérienne. Nous gardons de lui le souvenir impérissable de sa simplicité, comme de sa générosité et saluons en lui une grande figure du syndicalisme algérien. Sa famille, ses amis, ses compagnons et son pays ont perdu en lui un homme pétri de qualités. Estimé de tous ceux qui t'ont connu, aimé de ta famille, repose en paix frère Allaoua et puisse Dieu t'accorder Sa Sainte Miséricorde et t'accueillir en Son Vaste Paradis. «A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.»