img src="http://www.lexpressiondz.com/img/article_medium/photos/P170218-23.jpg" alt=""Les pays occidentaux, soutien des groupes terroristes"" / Le président syrien Bachar Al-Assad a affirmé que Raqqa, bastion de l'organisation Etat islamique (EI) visé par la coalition internationale, n'est pas une cible prioritaire pour Damas, qui veut reprendre le contrôle de tout le territoire, dans un entretien accordé à des médias français.»Les priorités sont partout», poursuit Bachar Al-Assad dans cet entretien en anglais. L'intégralité de cet entretien réalisé mardi à Damas par Europe1, TF1 et LCI a été diffusée jeudi sur les sites de ces médias. Interrogé pour savoir si Raqqa, d'où les attaques jihadistes en France auraient été préparées, était une «cible prioritaire», il répond: «Non et, encore une fois, ces attaques n'ont pas nécessairement été préparées à Raqqa. Raqqa n'est qu'un symbole de Daesh».»Il y a une présence de Daesh près de Damas. Ils sont partout. Ils sont à Palmyre en ce moment et dans la partie Est de la Syrie: alors non. Il ne s'agit pas que de Raqqa».»Et cela dépend de l'évolution des combats. Mais pour nous tout compte: Raqqa, Palmyre, Idleb, tout compte! Il incombe au gouvernement de reprendre le contrôle de tout le territoire». Raqqa, «capitale» autoproclamée de Daesh, est le prochain objectif de la coalition internationale conduite par les Etats-Unis. Une alliance arabo-kurde soutenue par la coalition, les Forces démocratiques syriennes, a commencé l'offensive en avançant vers la ville, depuis le Nord. Le président syrien a démenti catégoriquement les accusations selon lesquelles son régime pratique la torture, rejetant les récentes accusations d'Amnesty International sur la pendaison de 13 000 personnes entre 2011 et 2015, dans la prison de Saydnaya.» Dans une guerre, quand vous pratiquez la torture, c'est pour obtenir des informations. Or, nous avons toutes les informations qu'il nous faut. Donc, nous ne recourons pas à la torture. Ça ne fait pas partie de notre politique», a affirmé Bachar Al Assad.»Si nous avions commis de telles atrocités, à n'importe quelle étape de ce conflit, nous n'aurions pas le soutien populaire que nous avons au bout de six ans», a-t-il ajouté. Concernant les négociations internationales sur la Syrie, Bachar Al-Assad a rappelé que les pays occidentaux «se sont isolés» en soutenant les «groupes terroristes «et en cherchant à les imposer comme des interlocuteurs légitimes.